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HUCK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 05 octobre 2011
 

Faire parler la foudre
(Volvox Music – 2011) 
Durée 39’44 – 12 Titres 

http://www.huck-you.com
http://www.myspace.com/huckfrance

Valeur sûre de la scène indé de Champagne Ardennes, Huck est un de ces groupes qui ont compris que faire du rock tranchant pouvait aller de pair avec l’usage de sa langue maternelle et c’est donc en Français que le quartet y va de ses accords nerveux et de son verbe fort. En suivant le même chemin que ses comparses régionaux, le combo a fait ses premières armes sur des scène locales, couchant dans la bande deux maxis avant de poursuivre par des concerts dans la capitale mais aussi par des entrées en playlists sur les radios nationales pour finalement se décider à mettre en boite un premier véritable album, une rondelle réalisée par Antoine Coinde (Izia, No One Is Innocent …) dont Grégory Blanchon à la guitare et au chant, Seb Graville à la guitare, Arnaud Lesniczek à la batterie et Julien Jacquin à la basse peuvent légitimement être fiers tant elle fait avancer le rock français dans la bonne direction, celle qui lui rendra un jour les galons qu’il mérite en réussissant à aller se frotter au gratin des groupes anglo-saxons !

Ils appellent ça « Faire parler la foudre » et dans le cas précis de ce premier album, Huck nous propose en effet un tonnerre de guitares, un tsunami de riffs dévastateurs, une tornade de refrains qui renverse tout sur son passage … Capable du plus virulent comme du plus tendre, Huck se présente naturellement à la croisée des chemins entre Téléphone et Noir Désir mais avec en lui un petit je ne sais quoi indispensable qui rappelle Eiffel et nous envoie sans trop se poser de question quelques hymnes en puissance sans jamais en passer ni par la langue de bois, ni par un versant démago, conscient qu’il est que c’est sa franchise et sa sincérité qui parviendront à faire la différence ! En moins d’une quarantaine de minutes, les quatre garçons finissent d’asseoir un travail de longue haleine qui a su autant prendre du côté de la mélodie que du côté de la puissance et qui est parvenu à amener le groupe à se forger un répertoire des plus brûlants d’où se détacheront naturellement une « Mauvaise came », « La déglingue », « Ne cache pas ta joie », « La foudre » ou encore « Fils de rien » mais aussi des titres plus tempérés comme « Si tu y mets du tien » ou « A jamais ». Preuve s’il en fallait encore que l’on peut faire du rock en s’appuyant sur de la poésie lucide et incisive, Huck se prépare à s’installer durablement dans les platines et pour tout avouer, elles avaient bien besoin de ça pour se réveiller !