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GREENSHAPE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 01 octobre 2011
 

Storyteller
(Sober&Gentle – Sony Music – 2011) 
Durée 34’03 – 11 Titres 

http://www.myspace.com/greenshape

Il aurait du mener une brillante carrière de boxeur et pourtant un jour, suite à une blessure idiote, Greenshape se verra contraint de raccrocher les gants et d’attraper une guitare pour y faire vibrer d’autres cordes, plus fines et plus délicates que celles des rings … C’est à ce moment précis que toutes les influences qui ont nourri l’enfance et l’adolescence du jeune homme ont commencé à se télescoper, celles des Beatles de ses jeunes années mais aussi celles de Johnny Cash et de Led Zep qu’un beau-père apportera à la maison avant que Nirvana ne prenne tout naturellement la relève. Pas franchement épargné par la vie, Greenshape aurait également pu devenir délinquant en touchant à la drogue et à l’alcool mais c’est en ne cédant pas à la facilité qu’il a préféré devenir songwriter, le hasard qui fait de temps à autres bien les choses lui offrant un jour l’opportunité de rencontrer Stéphane Gille de Sober&Gentle qui tout de suite croira en lui … La suite ne tardera pas à s’écrire toute seule !

C’est en usant d’un timbre très délicat que Greenshape s’est fait le témoin d’une histoire familiale ni simple ni banale, une histoire qu’il a choisi de mettre en musique entre folk, lo-fi et electronica, une histoire qui prêterait presque à sourire du « Storyteller » si elle n’était pas assise sur des faits tellement réels … Un peu à la manière d’un Johnny Cash jeune et de surcroît français mais aussi parfois d’un Paul Simon, Greenshape nous accompagne donc en musique dans son vécu le plus intime, attrapant la guitare et se laissant rejoindre par des claviers pour nous faire découvrir des « Seed And Sand », des « Feel Better », des « Chloe’s House » ou même des « Overlord », des titres qui sentent bon l’aboutissement et le talent d’un artiste qui après avoir arpenté les scènes depuis plus de huit ans dans divers projets a enfin trouvé non seulement les moyens mais également les personnes avec qui enregistrer cet album tout en nuances qui se voit encore un pet relevé par la réalisation de Tore Johansson que l’on connaissait déjà pour son travail avec les Cardigans ou Franz Ferdinand. A la force des poings, Greenshape a aujourd’hui choisi de préférer la délicatesse des mélodies et tout bien pesé, c’est le public qui s’en voit le plus grand gagnant !