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POPA CHUBBY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 01 octobre 2011
 

Back to New York City
(Mascot Music – Provogue Records – Wagram – 2011) 
Durée 57’37 – 11 Titres

http://www.popachubby.com  
http://www.myspace.com/popachubbyband

Revenu de tous ses démons, à part bien entendu celui de la musique et de la création, ce bad boy originaire du Bronx continue contre vents et marées à déposer de façon régulière ses albums dans nos bacs nationaux et s’il jouit sur nos terres d’une popularité supérieure à celle qu’il connaît dans son propre pays, c’est encore et toujours sans parvenir à faire l’unanimité que Popa Chubby revient avec toutes ses diversités artistiques nous poser une bombe supplémentaire, un album dédié à sa ville natale dans lequel il brasse des influences allant des Stooges à Muddy Waters, de Motörhead à Robert Johnson … La guitare intelligemment installée entre blues et rock avec parfois des accents venus du metal, Popa a retrouvé ses musiciens, AJ Pappas à la basse et Dan Hickey aux drums, et s’est jeté tête baissée dans l’enregistrement et dans la production de son deuxième album pour Provogue, un recueil où ses compositions se laissent rejoindre par deux adaptations, dont une venue directement de la musique classique … Vous avez dit brutal et bruyant ? Vous ne croyiez pas aussi bien vous tromper !

On connaissait Popa le coléreux, Popa le virtuose, Popa le guitar hero … Voici aujourd’hui un Popa Chubby sans doute plus rock que jamais, et en même temps tellement empreint de sincérité et de relents qui vont jusque dans les seventies et dans le classic rock que l’on ne peut que crier au génie en invoquant les dieux du blues qui sont venus au travers de quelques bonnes fées apporter leur bénédiction à un ouvrage qui s’imprègne de quelques bons boogies et autres shuffles. Des guitares en veux-tu en voilà, mais pas seulement puisque c’est en fournissant également un très grand travail sur sa voix que le colossal artiste en arrive aujourd’hui à accoucher d’une tartine où les tempos lents et racés répondent aux riffs dopés à la testostérone, où les licks de guitare puissants et juteux sont la meilleure réponse aux touches délicates venues agrémenter de temps à autres les morceaux. Tout à tour conquis, stimulé, rassuré ou encore abasourdi par des titres comme « She Loves Everybody But Me », « Warrior God », « A Love That Will Not Die » ou « She Made Me Beg For It », le Popa Addict en mal de nouveaux hymnes se laissera également toucher par le « The Future » de Leonard Cohen et cheminera le long des compos et cherchant voire carrément en trouvant diverses ressemblances avec des classiques du blues et du rock avant de se planter tout droit dans le « Jesus Joy Of Man’s Desire » de Bach revu et corrigé pour passer du piano classique à la guitare rock. Envie d’aller faire un tour du côté de New York City ? Ca tombe bien, Popa Chubby y retourne et a bien l’intention d’y laisser fermement son empreinte !