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FAR PLAIN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 26 septembre 2011
 

Human forbidden
(New Genesis Ltd. – 2011) 
Durée 48’33 – 12 Titres

http://www.myspace.com/farplain

Il n’aura pas fallu longtemps à Far Plain pour réussir à inscrire son nom au rang des formations aux accents metal qui comptent vraiment dans l’hexagone et après une première démo et des concerts de chauffe, c’est vers l’enregistrement de son premier effort que le créateur, le guitariste et chanteur Will Attewell, emmènera ses acolytes en quartet durant le deuxième semestre 2009, recueillant du même coup dès la sortie de « Portae Lucis » les louanges de la presse spécialisée et décrochant tellement de concerts qu’il y aura de quoi occuper le groupe une année toute entière ! Revenu aujourd’hui en trio, Far Plain où l’on retrouve une fois encore les guitares de Guillaume Jockey et la batterie de Fred Beauvais a repris le chemin des studios et nous en est ressorti avec en poche une nouvelle tartine de douze titres, s’offrant même pour la scène les services du bassiste Eric Blanchard alias NùN. De quoi remettre un grand coup de projecteur sur un groupe qui panache avec brio l’énergie et la qualité artistique.

Du metal brut de fonderie mais aussi des passages plus empreints de délicatesse, des soli de guitare à vous décaper les tympans et des arrangements de violoncelle carrément bien sentis, Far Plain a compris que c’est en mettant l’accent sur le côté le plus versatile de sa musique qu’il parviendrait à se faire remarquer pour ce qu’il est, un groupe de fines gâchettes capable de passer avec autant de réussite en force et en finesse, en s’appuyant autant sur des bons vieux relents seventies que sur de solides fondations arrivées directement de la génération nineties ! Le résultat est sans appel et s’inscrit à un très juste croisement entre deux routes nationales, celle de Nirvana et des Red Hot Chili Peppers qui traverse l’album du Nord au Sud et celle de Lynyrd Skynyrd et autres Point Blank ou même Black Sabbath qui chemine insidieusement de l’Ouest jusque vers l’Est en nous offrant au gré des étapes quelques pièces finement ciselées comme « Until The Sun Goes Down », « Butterflies Take Their Time » ou « One More Crush » et bien évidemment le délicieusement séducteur « Tired » qui apporte un océan de finesse au beau milieu d’un monde de brutes. Mis en boite par Jeff Alcaras qui suit le groupe depuis ses premiers balbutiements discographiques, « Human Forbidden » se révèle très vite être un de ces albums capables de faire revenir le metal dans les playlists des radios nationales grâce à quelques heavy ballads bien senties avec leurs refrains affriolants et leurs riffs immédiats. On croise les doigts en espérant que ça prenne !