Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow PAUL PERSONNE

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

PAUL PERSONNE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 12 septembre 2011
 

A l’Ouest – Face B
(XIII Bis Records – 2011) 
Durée 51’04 – 10 Titres

http://www.paulpersonne.com

Chose promise, chose due … Paul Personne annonçait en mai dernier lors de la sortie de la « Face A » de son tout nouveau diptyque « A L’Ouest » que la suite arriverait à point nommé à la rentrée et comme le gars n’a qu’une parole, c’est à la mi-septembre que le commun des mortels dans son ensemble et les fondus de gros sons Gibson en particulier pourront enfin se délecter d’une « Face B » qui, il faut bien le reconnaître, a elle aussi tenu toutes ses promesses. Toujours accompagné du groupe A L’Ouest dans lequel on retrouve Anthony Bellanger aux guitares, Nicolas Bellanger aux basses et Brice Allanic aux drums, le rocker français à la voix de bluesman, à moins que ce ne soit le contraire, achève le job en nous claquant au nez pas moins de dix titres, dont deux instrumentaux quand même … Une centaine de minutes réunies sur les deux faces, s’il aura fallu attendre un bon moment avant de retrouver Paul, on avouera quand même que sur ce coup là, Personne ne s’est moqué de nous !

En tirant ses riffs dans le style immuable qui l’a rendu célèbre, Paul Personne ne réinvente certes pas sa manière d’être mais s’efforce au contraire d’asseoir dans la platine une livraison plutôt homogène de pièces qui savent se montrer convaincantes et même pour certaines carrément réussies. Tantôt sauvage et électrique, tantôt plus intimiste, le guitariste nous fait faire le grand tour de ses humeurs du moment et des ambiances qu’elles lui inspirent, glissant parfois plus que de raison du côté des aigus pour mieux rappeler que s’il est avant tout considéré comme un bluesman, le guitar hero qui someille en lui n’en garde pas moins son âme de rocker. A ceux que les plans un poil turbulents voire carrément mégalos comme « M.M.I (Me, Myself And I) » ou « Le long d’la route » finissent par fatiguer par tant d’énergie dépensée, Paul Personne répond de fort belle manière avec la très inspirée « Route du temps » ou encore la tendre « Sweety » avant de repartir de plus belle dans des démonstrations pour lesquelles on se demande quand même parfois si c’est la guitare qui porte le chant ou si c’est au contraire … le contraire ! Un retour vers les fondamentaux de l’ère « Barjoland » ou « Comme à la maison » avec « J’ai essayé » et un blues hurlant de sincérité et de sensualité avec « Disparue » finiront d’assurer le succès d’une rondelle qui n’aurait su être complète sans que la Les Paul ne viennent nous en mettre une dernière fois plein les mirettes avec un « Cosmic Chicken Blues » et que l’histoire ne se referme en acoustique dans un marécage rempli de « Grenouilleinlove » … Près de trente ans après son premier effort éponyme et pas moins de quarante cinq balais après « L’Origine » où il assurait le chant et la batterie, Paul Personne est resté fidèle à ce qui l’a toujours animé, le rock ! La route qui lui est si chère confirmera sans le moindre doute …