jeudi, 22 septembre 2011
Très classe (Lamastrock – Socadisc – 2011) Durée 44’16 – 13 Titres http://www.lamastrock.com/transgunner http://www.myspace.com/transgunner Ils sont trois, viennent de Lyon et ont commencé à jouer de la musique ensemble à l’âge où ils usaient leurs fonds de culottes sur les bancs du collège … Enfants du metal, c’est au sein du groupe Teoh qu’ils feront leurs premières armes puis les écoutes répétées de groupes comme Alice Cooper, Guns n’Roses ou Sex Pistols se laisseront peu à peu rattraper par celles des Stones, des Beatles, de Muse ou encore de Frantz Ferdinand, le style de ces bad boys évoluant au même rythme que celui de leurs albums de chevet jusqu’à ce qu’ils ne se décident à changer de nom pour devenir Transgunner en 2007. Une trentaine de dates plus tard, Thibault Le Cozanet aux guitares, Rémi Visseux aux basses et au chant et Julien Venet aux drums s’offriront leur premier maxi, continuant leur petit bonhomme de chemin jusqu'à ce qu’ils se retrouvent Découvertes du Printemps de Bourges en 2011, juste à temps pour appuyer la sortie automnale de leur premier album … Avec des racines directement venues des environs de Camden, Transgunner ne pouvait décemment pas renoncer à ces relents punk seventies et à ces couleurs garage qui illustrent au mieux sa musique, mais c’est en assimilant pleinement toutes ses influences que le trio a trouvé sa propre voie et adopté un style à la fois irrévérencieux et « Très classe », d’où le nom de l’album, un style dans lequel les explosions alternent avec les passages plus délicats, histoire sans doute de mieux mettre en avant toutes les capacités d’un groupe qui n’en manque pas. Avide de scène, Transgunner a imaginé sa musique comme une déflagration capable de renverser le public sans le faire fuir et c’est en s’appuyant sur des bases rythmiques dégoulinantes de bonnes choses que le groupe nous assène ses riffs sauvages et ses lignes de chant puissantes et vindicatives. A grand renfort de ses « 2036 Unabomber Revolution », « Cocksucker Disco » et autres « LSD Wonderland », ce « French Hot Band » que l’on croirait à peine sorti de l’adolescence fait preuve à chaque instant d’une formidable maturité musicale et nous scotche directement à la platine avec un musique qui devient très rapidement addictive. Voilà un groupe dont on n’a pas fini d’entendre parler ! |