jeudi, 15 septembre 2011
Dusty road
(Autoproduction – 2011)
Durée 38’32 – 11 Titres http://www.jfparadismusic.com
http://www.myspace.com/jfparadis 
Dernier-né d’une famille où l’on est musicien autant par goût que par tradition, JF Paradis a commencé à jouer de la batterie dans le home studio de ses frères alors qu’il n’était qu’adolescent puis a fait ses premières scènes avec des groupes locaux pour ses quinze ans … Après avoir rejoint le groupe Too Many Cooks avec qui il enregistrera un premier album, ce natif des Cantons de L’Est partira s’installer à Montréal et y fera des rencontres capitales, avec le guitariste Paul Deslauriers pour commencer, puis avec nombre d’artistes comme Richard Carr, Pat Loiselle, JD Slim ou Steve Rowe avec qui il participera à divers enregistrements. Auteur et compositeur, JF Paradis est également preneur de son pour la télévision et c’est fort de nombre d’influences parmi lesquelles compte JJ Cale, Neil Young, Dire Straits ou encore Daniel Lanois qu’il a fini par s’atteler à la création de sa première œuvre personnelle, un album qui a commencé à être enregistré en 2008 et qui a officiellement vu le jour au printemps 2011 … Entre blues, folk et chanson, l’artiste et sa guitare nous emmènent le long d’une « Dusty Road » ! Le titre de ses compositions évoque parfois les standards du blues et pourtant ce ne sont que des pièces originales que JF Paradis nous présente sur ce premier album où l’on retrouve quelques-uns de ses proches comme JD Slim, Robert Roy et Nicolas Larouche aux guitares ou encore Wendy Rappa au banjo. Repassé de temps en temps derrière les fûts, l’artiste qui se révèle être un parfait multi-instrumentiste nous gratifie occasionnellement d’un peu de basse ou même de claviers pour en arriver à une œuvre qui, si elle se veut majoritairement acoustique, se laisse pimenter des guitares électriques de ses accompagnateurs. Axés sur l’émotion et sur la délicatesse, les textes nous laissent découvrir une « Kind Hearted Woman » mais invitent également à quelques bouleversements pacifiques comme « I Wonder Why », « Looking For Love », « Change Your Mind » ou encore « Ready For A Change », insistant autant sur la solitude que sur la détermination d’un artiste qui entre pleinement dans son rôle et qui agrémente ses instrumentations parfaites d’une voix capable de s’installer à une place polyvalente pour tracer son propre sillon et instaurer ses propres règles dans un domaine où la pop se veut luxueuse, le blues bien présent et le folk plutôt singulier. De quoi séduire sans aucune difficulté les fans de tout ce que JF Paradis compte de modèles avoués ! |
