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DAVID GOGO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 13 septembre 2011
 

Soul-Bender
(Cordova Bay Entertainment Group – Productions Zeb – 2011) 
Durée 40’18 – 10 Titres

http://www.davidgogo.com
http://www.myspace.com/davidgogo

Originaire de Colombie Britannique, David Gogo est ce que l’on peut décemment appeler un monstre sacré le la guitare et du blues et ce n’est pas un hasard si dès ses premières expériences de groupes il s’en est allé se frotter à des pointures comme B.B. King, Bo Diddley, George Thorogood ou encore ZZ Top. Régulièrement nominé aux Awards canadiens les plus prestigieux, le guitariste vedette de Gibson ouvrait encore le bal cet été sur la côte ouest pour le grand Johnny Winter et présentait au même moment son nouvel album, « Soul-Bender », mis en boite dans les Lois Lane Studios où il avait déjà enregistré deux monuments de sa discographie personnelle, « Skeleton Keys » et « Halfway To Memphis », et coproduit par Michael Burke et Rick Salt. Formidablement ouvert sur la soul, ce nouvel opus sur lequel on retrouve une partie du gratin de la scène blues nord-américaine se partage entre pièces personnelles du guitariste et covers parfois carrément surprenantes …

Du fameux shuffle d’Elmore James « Please Find My Baby » qui ouvre l’album jusqu’au superbe « Whiskey Train » soul prog de Procol Harum qui le referme, David Gogo a choisi de partager la dizaine de titres de son « Soul-Bender » à parts égales entre des compositions très enlevées comme « Slow It Down », « Time Is Killing Me » ou « Gettin’ Old » et des pièces reprises avec talent comme « I Found A Love » des Falcons de Wilson Pickett ou encore « The Way You Make Me Feel » de Michael Jackson. La guitare toujours très astucieusement mise en valeur et le chant traditionnellement parfaitement en place, David Gogo n’a aucune difficulté à attirer l’oreille de l’auditeur avec une combinaison très judicieuse de slides et de riffs, de sons clairs et de sons saturés, s’attachant à faire transpirer le blues de chacune de ses notes pour que l’esprit même du genre perdure au plus loin sur des titres où l’on remarque parfois l’harmonica de Steve Marriner, le violon de James Mark, le Fender Rhodes de Chad Geekie, le saxophone de Pierre Kornen ou encore quelques voix additionnelles comme celles de Jona Kristinsson et Shelle Beeston. Du très grand David Gogo, comme toujours diront ses fans, mais cette fois dans un registre plutôt soul qui lui va comme un gant …