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JOHN CAMPBELLJOHN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 19 septembre 2011
 

Celtic Blues – Live in Hamburg
(Nood Records – Productions ZEB – 2011)
Durée 69’33 – 16 Titres

http://www.campbelljohn.ca
http://www.myspace.com/johncampbelljohn

Aussi brillant à la scène qu’en studio, aussi performant en groupe qu’en solo, John Campbelljohn est un de ces artistes dont le Canada est fier et c’est en le retrouvant régulièrement au rang des musiciens nominés aux multiples Awards que compte le pays que le public se souvient naturellement de son talent de guitariste mais aussi de chanteur. Capable de briller dans les diverses ramifications du blues, de la country jusqu’au rock, l’homme de Cap Breton, en Nouvelle Ecosse, jouit d’un succès dans toute l’Amérique du Nord mais aussi en Europe et tout particulièrement en Allemagne où il se produisait au début de l’année dans un registre plus folk que d’habitude dans le cadre du festival Music Star dans les proches environs de Hambourg. Une occasion idéale d’immortaliser une prestation faite de reprises et de compositions qui dévoile quelques nouvelles pièces mais qui, pour répondre à la demande d’un public de connaisseurs, dépoussière également de vieux morceaux de l’artiste.

Maître incontesté de la guitare slide et du rock puissant, John Campbelljohn se met ici à nu et troque même de temps à autres ses guitares et ses résonateurs contre une mandoline, histoire de mieux mettre l’accent sur le côté acoustique d’un concert en tous points attachant. Pour ce disciple avoué de Duane Allman et d’Eric Clapton mais aussi de Fred McDowell et de Ry Cooder, rien n’est plus important que la recherche permanente du son parfait, de la blue note, et c’est sur un pied d’égalité qu’il installe ses propres morceaux comme « No Philosopher », « Sonny Sky Slide », « Martha Mae » ou « Baby Boomer Blues » aux côtés de pièces immortelles comme le « Steady Rolling Man » de Robert Johnson, le « Little Red Rooster » de Willie Dixon, le « Don’t You Lie To Me » de Chuck Berry et, last but not least, le « Going To My Hometown » de Rory Gallagher. Et comme pour mieux enfoncer le clou d’un blues aux couleurs bien particulières, ce grand architecte du « Non Conformist Blues » nous offre en deux parties distinctes son « Celtic Blues » avant de terminer son concert par un clin d’œil à ses fans allemands avec un « Autobahn John » gorgé de slide et d’effets de manche. Un artiste irrésistible présenté ici dans un exercice qui lui va comme un gant … le blues !