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JUNE DEVILLE pdf print E-mail
Ecrit par Agathe Kipienne  
dimanche, 11 septembre 2011
 

Swan songs of the coyotte
(Autoproduction – 2011) 
Durée 62’12 – 13 Titres

June DeVille
(Autoproduction – 2010) 
Durée 51’03 – 12 Titres

http://www.junedeville.com  
http://www.myspace.com/junedeville

Dans la grande famille des trios metal punk teintés de hardcore, les June DeVille débarquent de Lausanne et se font remarquer non pas avec un album mais bel et bien avec deux puisque si le groupe n’a vu le jour que fin 2007, il s’est très rapidement offert une première démo avant de sortir son premier effort éponyme début 2010. Elevés au rock des nineties, James Wae à la basse et au chant, Max Stauber à la guitare et Thomas Target à la batterie ont rapidement commencé à surfer sur une vague qu’ils avaient eux même levée en Suisse Romande et c’est en donnant pas mal de concerts qu’ils ont fidélisé un public aujourd’hui enchanté de retrouver les trois trublions avec une nouvelle galette chaude et corrosive, une de celles sur laquelle on mesure parfaitement tout le chemin parcouru en à peine quatre ans …

Capable dès son premier effort de panacher les déluges de notes et les riffs tendus à bloc avec les titres en mid-tempo et les expérimentations sonores les plus folles, June DeVille n’a aucun mal à confirmer aujourd’hui avec « Swan Songs Of A Coyotte » tout son potentiel artistique et toute sa capacité à varier les plaisirs pour combler d’aise les fans de musiques puissantes et racées mais aussi ceux de délires plus subtils et plus expérimentaux. Du stoner lent et massif à la Black Sabbath jusqu’au metal punk débridé à la Motörhead, le trio insiste sur ses diversités et s’attache à chaque instant à faire de ses titres une véritable déflagration, tantôt fulgurante et directe, tantôt puissante et plus sournoise. On appréciera ainsi autant les plus anciens morceaux comme « Raw (Überveal) », « We Want Babies », « One Thousand Yottawatts » ou « Satan’s Runt » que les plus récents comme « The Blues Of The Powerful », « Destroy Everything » ou « Grass, Like Sapphic Hair » qui s’inscrivent dans la continuité logique d’un mouvement vaste et ample. Conscient des difficultés du marché discographique, June DeVille n’a pas hésité à mettre ses deux ouvrages en téléchargement libre sur son site contre une donation volontaire, histoire de permettre à chacun de profiter de ses créations mais aussi de donner le loisir au groupe de continuer une aventure dans laquelle il n’a pas lésiné sur les moyens pour que tout soit impeccable. Nul doute que les liens tissés dès aujourd’hui se montreront durables …