Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

SARAH JANE NELSON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 06 septembre 2011
 

Wild women don’t get the blues
(Autoproduction – 2011) 
Durée 46’06 – 13 Titres

http://www.sarahjanenelson.com  
http://www.myspace.com/sarahjanenelsonmusic

Elle est actrice et créatrice de bijoux mais également chanteuse et pour son troisième effort personnel, c’est au blues qu’elle a souhaité rendre un hommage après en avoir fait de même sur ses précédents ouvrages pour le jazz et pour la country. Comment dès lors faire autrement qu’aller contacter ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle dans le genre pour être certaine que cet ouvrage serait capable de devenir une sorte de référence ? C’est ainsi que Sarah Jane Nelson est aller trouver Michael ‘‘Hawkeye’’ Herman avec qui elle a lentement et soigneusement développé sa culture blues jusqu’à ce qu’après une longue journée d’improvisation les deux artistes ne se décident à s’enfermer en studio dans l’Oregon pour y coucher dans la bande de façon la plus spontanée possible pas moins de douze standards mais aussi une composition, le tout en compagnie de Big Irv Lubliner à l’harmonica et Tom Freeman aux percussions …

S’offrir un grand voyage au plus loin dans le blues en traversant l’œuvre de Robert Johnson, de Billie Holiday ou encore de T Bone Walker est une bonne entrée en matière, s’offrir en prime des excursions du côté d’Ida Cox, de Jimmy Reed ou de W.C. Handy est de nature à rassembler le plus grand nombre autour d’une série de relectures parmi les plus riches et les plus sensuelles de la part d’une chanteuse à la voix intense et charnue mais aussi de ses accompagnateurs qui n’en finissent plus de briller tout au long de morceaux arrangés avec le plus grand soin et interprétés avec une réelle ferveur. Cédant naturellement à l’appel des « St Louis Blues », « Sweet Home Chicago », « Summertime » et autres « Trouble In Mind », cette femme sauvage qui n’était pas sensée se laisser piquer par le virus du blues s’en sort pourtant avec bien plus qu’avec les honneurs et nous sert même pour faire bonne mesure non seulement un superbe duo avec Hawkeye Herman sur « Baby What Ya Want Me To Do » mais aussi une pièce originale carrément réussie, « Long As I Got You ». Ajoutez-y encore un « Hound Dog », un « I Put A Spell On You » ou un « Nature Boy » et vous voilà avec un album sur lequel Sarah Jane Nelson laisse littéralement exploser son talent tant au niveau de son chant qu’à celui de son feeling ! Des albums comme « Wild Women Don’t Get The Blues », on aimerait en trouver chaque jour …