vendredi, 02 septembre 2011
Bobby & Sue
(Autoproduction – 2011)
Durée 37’57 – 10 Titres http://www.myspace.com/bobbyandsue 
Ils sont issus de milieux artistiques différents, elle venant du reggae et lui du rock, et c’est à Douarnenez dont ils sont originaires que leurs pas se sont croisés pour la première fois au sein d’un groupe de funk … De là à créer un duo où le blues se teinte de soul et de jazz, il n’y avait qu’un pas que Bobby & Sue ont très vite franchi, et de fort belle manière en prime puisque c’est en brillant lors des finales de divers tremplins qu’ils ont remporté Jazz à Vannes et qu’ils se sont retrouvés au Québec pour y participer à divers festivals dont le FestiBlues International de Montréal où ils s’étaient fait inviter grâce au Prix OFQJ / FestiBlues remporté en novembre 2010 à Blues-sur-Seine. Pour Brendan De Roeck alias Bobby aux guitares, claviers et voix et Violaine Fouquet aka Sue au chant, l’important au moment d’enregistrer ce premier effort éponyme était de mettre à l’intérieur une image fidèle de ce qu’ils sont, un duo aussi riche qu’hétéroclite … Du blues et de la country, du jazz et de la soul mais aussi de la bossa nova, de l’électrique et de l’acoustique, du piano et de l’orgue, deux voix qui parfois se complètent voire se chevauchent, c’est un véritable bouillon de culture que nous présentent Bobby & Sue au travers d’un album écrit et composé en commun, un ouvrage dont les dix pièces originales sont autant de tranches de vies dans lesquelles il est question d’amour, de sentiments forts et parfois de drames … Enregistrée avec un soin tout particulier, la galette laisse entrevoir toute la chaleur qui se dégage des prestations live du tandem et c’est en usant au plus juste de sa voix tantôt délicieusement ingénue tantôt fabuleusement déterminée que Violaine parvient à installer une ambiance chaude et accueillante que soutiennent les instrumentations ingénieuses que Brendan trouve à chaque instant. Taillés sur mesure pour retourner le public des petites salles intimistes, des morceaux comme « You’re Damn Right Baby », « Wonder Why », « Nothing Really Matters » ou « Pathetic Boy Song » parviennent à tirer leur épingle du jeu sur des manifestations de plus grande envergure grâce à une formidable capacité d’adaptation dont font preuve les deux musiciens et surtout à un talent sans commune mesure qui leur promet le meilleur et rien que le meilleur pour l’avenir. Une valeur sure à suivre de très près ! |
