dimanche, 04 septembre 2011
Born on the bocage
(Autoproduction – 2011)
Durée 33’16 – 10 Titres http://leswitchdoctors.free.fr/
http://www.myspace.com/leswitchdoctors 
Créés par trois passionnés de la note bleue nourris de diverses expériences dans des groupes locaux, Les Witch Doctors ont vu le jour dans la région caennaise et ont très vite fait le choix de ne pas choisir définitivement entre le blues, le boogie et le rock, Emmanuel Desnos aux guitares, Jean-Christophe Pagnucco à la basse et au chant et Olivier Gebenholtz à la batterie montrant peu ou prou autant de talent pour mettre le feu dans chacun de ces domaines somme toute complémentaires. Deux années passées à donner une centaine de concerts dans toute leur Normandie auront permis aux Witch Doctors de se faire une solide réputation et de faire passer le message de leur blues-rock francophone auprès des foules forcément touchées par leur show marathon qui ne dure jamais moins de quatre heures et c’est autant inspiré par les riffs de Muddy Waters, de Jerry Lee Lewis et de Chuck Berry que par le style immuable de Patrick Verbeke, Paul Personne et Benoit Blue Boy que le combo enregistrait début 2011 son premier opus et ne mettait dedans que des originaux … « Born In The Bocage » certes, mais en plus ils assument ! Offrir une musique plaisir, une musique détente, telle est la volonté des Witch Doctors, un groupe qui ne se prend pas le moins du monde au sérieux mais qui sait mettre beaucoup de sérieux dans des morceaux bien écrits, bien composés et en plus interprétés avec envie, bonne humeur et entrain. Sans jamais essayer de donner dans la philosophie où même dans l’engagement à bon marché, le trio y va de ses chansons où il est question de filles, de joies, de peines, de boissons alcoolisées, de jours de fête et de jours de déprime pour nous entraîner une grosse demi-heure durant dans un monde qui ne lui appartient pas tout à fait mais qu’il sait merveilleusement bien s’approprier, un territoire imaginaire où les « J’ai tout donné », les « Sortir d’ici », les « Rien qui vaille », les « Je me sens si bien » et les « Rien de nouveau aujourd’hui » transpirent le blues par tous les pores de la peau et finissent toujours par enthousiasmer l’auditeur. Des tempos lents et des tempos vifs, des guitares qui pleurent le blues et des guitares qui éclatent de rire en autant de soli convaincants, une voix qui trouve aussi facilement ses marques dans le blues un poil crooner et dans le rock un tantinet frimeur … Voilà un groupe qui ne manque d’aucun argument et qui est prêt à tous les déballer, même avec « 40 de fièvre ». Du bon blues rock « Born In The Bocage » comme on l’aime, en en plus c’est in french … Vite, un concert ! |
