samedi, 13 août 2011 FESTIVAL FNAC LIVE 2011
PARIS PLAGES - PARIS (75)
Le 22 juillet 2011
http://www4.fnac.com/Guides/common/fnacLive/default.aspx
Retrouvez les photos d’Agathe Kipienne sur http://www.agathekipienne.com/
, http://www.myspace.com/popartfiftos
et http://www.flickr.com/photos/a-k-photography/
Remerciements : la Fnac, Marie, Disc-Over, Simo, tous les artistes, la Mairie de Paris, la sécurité.
PARIS, ELECTROCITE : Les cultures électroniques sont partout, en chacun de nous, en chacun d’eux. Quand elles se donnent rendez-vous à Paris, elles la transforment en électroCité.
Owlle
Portée par des machines sombres aux vagues minimalistes, Owlle greffe sur des nappes sonores une voix douce et sensuelle. Fascinée par la scène trip-hop des années 1990 et le Brian Eno expérimental, Owlle développe une démarche artistique audacieuse héritée de son goût pour les performances d’art contemporain.

Loane
Enfant des années 80, Loane mélange les sons d’aujourd’hui et d’hier pour offrir à ses mélodies franches et désarmantes un écrin subtil oscillant entre variété élégante, chanson pop et musique électronique, plongeant avec la même aisance dans les nappes cristallines de Nathan Fake que dans les guitares tendues de Blonde Redhead.

Nasser
L’équipe marseillaise de Nasser est imbattable en attaque, surtout lorsqu’il s’agit de mettre de l’énergie rock dans les buts, après avoir dansé dans la surface de réparation de leur dance floor où l’électronique est championne de toutes les ligues. LCD Soundsystem en retraite anticipée, le groupe Nasser est l’outsider gagnant de l’été des festivals.

Cascadeur
Résolument humaine, la musique de Cascadeur est un condensé de sensibilité et d’émotions : on pense, pour cette façon de rédiger de sublimes petits chapitres de mélancolie, à Antony sans ses Johnsons, à Robert Wyatt ou Neil Young période « After The Goldrush ». A la fois rêveur et précis, le songwriting homemade du Français affiche une candeur rare et promet quelques-unes des fulgurances musicales de 2011.

Chilly Gonzales
Chilly Gonzales, canadien émigré à Paris, est un brillant touche à tout. Musicien, chanteur, producteur, il s’est largement illustré dans le monde de l’électro. Il collabore avec Tiga, signe pour lui l’un des standards des dance-floor «Love don’t dance here anymore», attire le DJ allemand Boys Noize dans les filets de Feist avant de lui demander de produire « Ivory Tower », son dernier disque et la B.O de son film. Accompagné en live par un batteur, il se révèle le maître incontesté de la pulsation électro-organique. Et rend ainsi hommage à ses maîtres que sont Derrick May pour la techno de Detroit et Mathew Herbert pour le don d’ubiquité dans la production.

Christophe
Dandy, beau bizarre, le dernier des Bevilacqua est un chanteur de blues qui a sû arpenter son spleen solaire dans la solitude des chants électroniques. La mythologie française a son héros magnifique, sorte de gatsby de la chanson moderne, électrique, électro... Rendez-vous au paradis perdu du créateur de la dolce vita sous les pavés de belles intentions, la plage où l’on dessine toujours sur le sable.

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