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LOCH VOSTOK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 01 septembre 2011
 

Dystopium
(Visicolum Productions – 2011)
Durée 51’46 – 11 Titres

http://www.lochvostok.com  
http://www.myspace.com/lochvostok

Que l’on ne se méprenne pas, Loch Vostok n’est pas un lac écossais dans lequel erre un quelconque monstre, même s’il réside dans cette formation suédoise un petit je ne sais quoi de monstrueux, ne serait ce que par la débauche de son qu’il utilise dans sa musique. Dix ans de bons et loyaux services et trois albums dans les bacs auront eu tout le loisir d’offrir à Teddy Möller au chant et aux guitares, Niklas Kupper aux guitares, Jimmy Mattson à la basse, Fredrik Klingwall aux claviers et Lawrence Dinamarca aux drums des tournées colossales en compagnie de pointures comme King Diamond ou encore Therion et c’est arrivé au sommet de son art que le groupe nous délivre aujourd’hui une ordonnance partagée entre metal, rock, prog et trash et qu’il s’apprête en prime à venir la défendre sur scène lors d’une grosse tournée européenne en voie de finalisation. De la musique faite sur mesure pour vous botter le cul, vous en rêviez ? Loch Vostok l’a fait !

Des breaks en veux-tu en voilà, des voix poussées dans leurs derniers retranchements et des passages aux limites de la pureté totale, des guitares qui fulminent puis qui se laissent aller à devenir délicates, presque sensuelles … Loch Vostok a compris que c’est en faisant un effet sauna sur son public qu’il arriverait à le convaincre des vertus revigorantes de sa musique et du coup, il n’hésite pas à en user et à en abuser sur des morceaux qui passent du chaud bouillant au glacial sans jamais s’abaisser à passer par la case tiède ! Epatant de bout en bout, « Dystopium » n’est certes pas un album 100% metal comme les puristes auraient pu l’espérer mais il n’en reste pas moins un ouvrage très complet qui permet de se promener durant un peu moins d’une heure sur une palette musicale particulièrement vaste où l’on découvre un groupe aussi à son aise dans les cris délurés que dans les riffs soignés, dans les parties de claviers très aériennes et dans les soli de guitares inspirés, dans les passages en mid tempo et dans les avalanches bien speed. Que l’on soit plus séduit par un « Repeat Offender », par un « Sacred Structure », par un « Viral Strain » ou par un « Taste The Flame », une chose est certaine, on sera de toute façon interpellé à un moment ou à un autre par un album pas forcément très évident d’accès qui ne manquera pourtant pas de dévoiler l’intégralité de ses charmes à celui qui aura pris le temps de soigneusement l’effeuiller. Le tout, c’est de savoir se montrer patient …