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WOODSON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 15 août 2011
 

3545 miles
(Indéssence – 2011) 
Durée 17’08 – 6 Titres 

http://www.myspace.com/woodsonrock
http://www.indessence.net
 

Power trio made in Rouen, Normandie, Woodson se veut le descendant direct de modèles comme ses compatriotes de Second Rate, Seven Hate ou encore Dead Pop Club et d’autres venus des States comme Samiam ou Jawbreaker … Gourmands de sonorités nineties, Fabien à la basse et au chant, Guillaume à la guitare et le dernier arrivé, Pierre à la batterie, ont commencé à poser les bases d’une aventure commune il y a deux ans et ont couché six titres dans la bande avant de partir aux USA pour un roadtrip de trois semaines entre Houston et Los Angeles, une virée en compagnie de Nasty Samy qui au bout du compte aura fait en tout et pour tout « 3545 Miles », d’où le nom de la tartine parachevée chez Nasty Samy lui-même au Studio Cube de Besanson. Première sortie du jeune mais déjà très énergique label Indéssence, la rondelle de Woodson laisse envisager le meilleur pour la suite !

Un trait de punk, un doigt d’emo, deux tonnes d’énergie et une autre de puissance, voilà de quoi en donner pour leur compte même aux plus difficiles avec seulement six titres, mais quels titres ! Du pur et dur, du vrai de vrai, des morceaux qui n’y vont pas par quatre chemins pour vous en mettre plein les yeux et plein les oreilles et qui ont déjà largement fait leurs preuves sur le public grâce aux concerts donnés en ouverture de Billy Gaz Station, Simon Chainsaw et autres Dead To Me. Groupe de scène assurément, Woodson n’en reste pas moins très précis en studio et n’oublie rien à l’intérieur de ses chansons, du riff qui déchire au break qui tue en passant par le refrain qui fait mouche et la rythmique qui assassine. En attendant un bon gros album promis pour 2012, les Normands nous vident donc en plein cœur et sans la moindre hésitation un chargeur à six coups rempli de belles bastos dans le genre de « Lost In Transition », de « September’s Gone » ou de « Memories », tant et si bien que même les plus costauds seront obligés à un moment ou à un autre de mettre un genou à terre pour reprendre leur souffle face à tant de détermination. Attention, ces gars là n’ont pas fini de faire parler d’eux !