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AXEL RUDI PELL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 10 août 2011
 

The Ballads IV
(Staemhammer – SPV – 2011) 
Durée 74’00 – 13 Titres
 
http://www.axel-rudi-pell.de
http://www.myspace.com/axelrudipellunofficial
 

Guitariste des plus prolixes, Axel Rudi Pell a pour habitude d’inonder le bacs de ses productions toujours très soignées et très réussies en s’appuyant bien évidemment sur son jeu précis et réjouissant mais aussi sur une voix forte et racée que lui apporte depuis quelques années maintenant Johnny Gioeli qui a su succéder à des pointures avérées comme Jeff Scott Soto, Rob Rock ou encore Charlie Huhn. Accompagné de Ferdy Doernberg aux claviers, Volker Krawczak à la basse et Mike Terrana à la batterie, Axel Rudi Pell a également à son actif nombre de tournées mondiales en compagnie des plus grosses machines de guerre de la scène metal et rock et si le musiciens n’a jamais réellement été reconnu à sa juste valeur en connaissant un succès équivalent à ceux de ses compagnons de scène des années 80 et 90, il n’en reste pas moins une des valeurs sures sur laquelle le public peut s’appuyer depuis la fin des eighties quand il a envie d’écouter du bon gros rock ! 

Guitariste de metal, Axel Rudi Pell n’en est pas moins un brillant interprète pour ce qui est des titres plus posés et en grand habitué du genre, le guitariste allemand aura quand même attendu sept ans avant de nous proposer le quatrième volet de ses désormais célèbres « Ballads », un exercice auquel il s’était livré pour la première fois en 1993 … Dans cette partie de son œuvre la moins appréciée des die hard fans, le virtuose ne manque pourtant pas de talent et c’est une fois encore à une compilation de divers hymnes repris à sa propre sauce qu’il nous convie, n’hésitant pas à aller piocher du côté de Leonard Cohen pour lui emprunter son « Hallelujah » ou encore de Kiss et de Phil Collins pour adapter leurs « Love Gun » et « In The Air Tonight » respectifs et se fendant même d’un dernier hommage à son ami Ronnie James Dio en livrant une version décoiffante de « Holy Diver » sur laquelle Johnny Gioeli est tout bonnement renversant ! Encore quelques belles sucreries dans le genre de « Where The Wild Waters Flow », « Touching My Soul » ou « The Curse Of The Damned » et voilà les fans d’Axel Rudi Pell confrontés à un sérieux dilemme que connaissent bien les fans de ses compatriotes de Scorpions, à savoir s’il faut apprécier le guitariste pour ses cotés rock, pour ses cotés ballades ou tout simplement pour ce qu’il est : un putain de bon guitariste accompagné par un putain de bon groupe ! Pas besoin de se creuser la tête trop longtemps …