mardi, 09 août 2011
Psychotic tales
(Autoproduction – 2011)
Durée 48’31 – 12 Titres http://www.candyflesh.fr
http://www.myspace.com/candyfleshband
C’est en jouant du rock’n’roll comme on le faisait déjà il y a bien longtemps que Candy Flesh a décidé de percer sur la scène francilienne, en espérant aller poser ses amplis bien plus loin bien évidemment mais en s’attachant à franchir les étapes l’une après l’autre, sans jamais essayer de mettre la charrue avant les bœufs … Et ça fonctionne puisque formé en 2007, le groupe sera retenu dans la promo Starter 2008 du Combo 95 grâce à son premier maxi et perfectionnera son versant live avant de s’en aller écumer les tremplins et de commencer à se produire en province. Un deuxième maxi et des concerts de plus en plus convaincants finiront de donner envie à Clara Dalle au chant, Stéphane Dalle à la guitare, Goul à la basse et Laurent Léonard à la batterie de s’essayer à un premier album, mais pas n’importe comment puisque c’est sous la houlette de Peter Deimel et au Studio Black Box que « Psychotic Tales », un opus à la fois sexy et sauvage, verra le jour en 2011 … Les grosses guitares bien poisseuses et la rythmique solide nous raccompagnent directement du côté des seventies et du stoner rock, la voix tour à tour puissante, sensuelle et convaincante de Clara en rajoute encore un peu à chaque instant et au bout du compte, c’est à des compositions criantes de réalisme et brûlantes comme des braises que nous convient les Candy Flesh, des morceaux qui passent du punk au garage sans même s’en rendre compte et qui de temps à autres se paient même quelques effets cabaret, psychobilly ou encore pub-rock ! Du grand art pour tout avouer, de la musique qui ne fixe aucune restriction et qui n’hésite pas à renverser les barrières pour accentuer son versant vintage sans pour autant tomber dans le vieillot. A l’heure de faire les comptes, Candy Flesh se retrouve avec une brassée tout entière de beaux riffs et avec au moins autant de belles songs parmi lesquelles il sera difficile de choisir entre un « Taste Like Honey », un « Killer In You », un lot de « Jessica », « Alice » ou encore « Baby Doll » et bien entendu de véritables bombes comme « Dead Born » ou « Funny Holly » qui prouvent que si Joan Jet aime le rock’n’roll, elle est loin d’être la seule chanteuse à savoir le crier avec autant de fougue et de sincérité. Voilà un groupe qui a tout compris de l’art et la manière de donner du plaisir au public tout en en prenant, à découvrir sans plus attendre donc … |
