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Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 04 août 2011
I’m ready
(Black Market Music – 2011)
Durée 44’55 – 8 Titres http://www.myspace.com/dreamboogie
http://www.dreammarketmusic.com.au 
Il n’aura pas fallu beaucoup de temps à ce groupe originaire de Melbourne pour devenir une des formations australiennes de blues parmi les plus en vue du moment, il faut reconnaître que le fait d’être porté par une voix féminine aussi sensuelle que celle de Rebecca Davey et de compter en son sein le batteur mais aussi ingénieur du son Robert B. Dillon est un plus dont Dreamboogie a grandement su tirer profit ! Soutenu par le guitariste virtuose Mauricio Ochoa et par le valeureux bassiste Connor O’Neill, le quartet a très vite commencé à se produire régulièrement dans les clubs et dans les festivals mais aussi dans le Blues Train qui emmène ses passagers en musique à la découverte des paysages australiens … A peine dix huit mois après sa création, Dreamboogie dispose déjà d’un premier album de reprises, et non des moindres, un ouvrage qui a été pensé et enregistré comme un concert et qui revisite au travers de standards bien connus toutes les sensations et sensibilités du blues. De Robert Johnson à Willie Dixon et de Junior Wells à Denise LaSalle en passant par Buddy Guy, Dreamboogie a pris le temps de reconstruire chacun des morceaux de son répertoire en le respectant comme il convient mais en y apportant sa couleur, son cachet le plus personnel possible. Autant à son avantage dans les parties chantées que dans les longues narrations qui les accompagnent, Rebecca Davey travaille aussi bien sur la finesse de son style que sur la puissance de son chant et parvient à faire de pièces comme « Little By Little » ou encore « Crossroads » de véritables moments où l’auditeur vibre à l’unisson du groupe grâce à la chanson par elle-même mais aussi grâce à la présentation toujours très documentée qui en est faite. On remarquera bien entendu « Spoonful » dans une adaptation plutôt conventionnelle ou encore « Someone Else Is Steppin’ In » qui entrouvre d’autres horizons pour finir de faire de « I’m Ready » un album qui donne véritablement envie d’en découvrir plus tant il sonne vrai et sincère … En attendant que les pays francophones s’intéressent enfin à Dreamboogie, il reste toujours la solution de faire importer l’album pour se rendre compte par soi même des nombreuses capacités du quartet ou encore de partir de l’autre côté du globe pour y goûter à un des nombreux concerts que le groupe a programmé pour les mois à venir. L’essayer, c’est l’adopter ! |
