lundi, 01 août 2011
Never slow down
(MVS Distribution – 2011)
Durée 38’46 – 10 Titres http://www.flyingpooh.com
http://www.myspace.com/flyingpooh
L’eau a coulé sous les ponts depuis la création de ce qui n’était à l’époque qu’un groupe de lycéens qui se revendiquait d’une mouvance à la fois punk et rock avec pas mal de nuances à l’intérieur et en près de vingt années, Flying Pooh est parvenu à aller se promener un peu partout dans l’hexagone pour s’y répandre de Paris à Rennes et de Marmande à Charleville-Mézières, allumant au passage des manifestations cotées comme le Furia Sound Festival, Garorock ou encore Rock en Seine. Trois albums plus tard, le combo valdoisien a vendu une quinzaine de milliers d’exemplaires de ses œuvres et s’attache à revenir avec un quatrième opus en forme de coup de pied au cul donné à un public qui en a parfois besoin. Sans sortir l’artillerie lourde en terme de production mais en mettant dans « Never Slow Down » ce qu’ils ont de mieux, Sat au chant, Rek et MacDave aux guitares, Nox aux claviers, Ben-art à la basse et Matt aux drums démontrent par l’exemple que s’ils ont évolué avec le temps, ils ne se sont pas pour autant assagis ! Toujours plus haut, toujours plus fort … Dans l’espèce de Rocky Horror Picture Show qui a toujours animé ses créations, Flying Pooh s’est efforcé cette fois d’aller encore un peu plus loin en conjuguant avec une réelle ingéniosité l’urgence et l’énergie pour en arriver à proposer une dizaine de tranches de vie qui collent au plus juste à la peau du groupe. Du plaisir de jouer jusqu’aux petites et grosses galères du quotidien en passant par des délires plus incroyables les uns que les autres, le sextet réussit à faire des chansons convaincantes, véritable invitations au pogo et à une débauche qui rappelle forcément le bon vieux Sex & Drugs & Rock’n’Roll qui est indéniablement on s’en souvient à l’origine du groupe. Des harmonies au milieu des déluges de riffs, des textes teintés d’une poésie urbaine des plus caractéristique, des breaks en veux tu en voilà, une véritable envie d’en donner au public pour son argent, voilà ce qui anime encore et toujours les Flying Pooh et c’est au travers de bombes atomiques comme « Cabaret », « O’Brother », « The Lose », « So Happy » et bien entendu l’inénarrable et décalé « Dance With Me My Lov’ » qu’ils extériorisent tout ce qui bouillonne en eux. En regardant ses fans droit dans les yeux et en leur proposant une musique franche et sans artifices, Flying Pooh confirme que vingt années passées au service du rock n’ont en rien émoussé son envie. A écouter à fond dès la sortie nationale en octobre ! |
