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ANVIL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 17 juillet 2011
 

Juggernaut of justice
(Steamhammer – SPV – 2011) 
Durée 44’55 – 12 Titres

http://www.anvilmetal.com
http://www.myspace.com/anvilmetal

Alors que ce groupe de metal canadien s’apprête à atteindre bon an mal an les trente cinq années de carrière, Anvil qui a réussi à revenir sur le devant de l’affiche grâce au film documentaire qui le mettait à l’honneur en 2008 retrouvait le chemin des bacs juste avant l’été avec ce qui risquait de devenir un des albums les plus controversés du moment, et pourtant, malgré les quolibets qui fusaient déjà bien avant la sortie de « Juggernaut Of Justice », la majeure partie des fans de ceux qui ont indéniablement contribué à créer le speed metal peut aujourd’hui se satisfaire de retrouver Steve Kudlow au chant et aux guitares, Glenn Gyorffy à la basse et Robb Reiner à la batterie dans une forme quasiment olympique et surtout avec un nouvel opus qui fait office de grosse baffe. Lourde comme une enclume et puissante comme un bon vieux V12, la rondelle ne rattrapera certainement pas dans le cœur des die hard fans les premières tueries du groupe mais il y a dedans de quoi s’enfourner de gros paquets de son plein les oreilles !

Anvil n’essaie pas de sortir des clichés du metal traditionnel et tout bien pesé, ce n’est pas franchement ce que l’on pouvait attendre d’une formation habituée à jouer la sécurité avec une musique séduisante et racée mais rarement originale et innovante. Dont acte, on repart ainsi directement vers les eighties et on se régale de ces rythmiques plombées qui installent un climat convivial dans la platine, de ces soli de guitares dévastateurs qui seraient presque tentés de rajouter des cases dans les aigus histoire d’aller encore plus près des micros, de ce chant ferme, décidé et convaincant qui nous balance sans coup férir ses « When All Hell Breaks Loose », « On Fire », « Turn It Up » ou encore « The Ride » … Un coup d’essai digne du metal progressif avec le très long et un poil compliqué « Paranormal » qui dépasse de peu les sept minutes, un instrumental quelque peu tiré par les cheveux, « Swing Thing », pour refermer les portes de l’édifice, quelques bonus pour ceux qui trouveront les éditions collector, Anvil ne livre pas ici ses plus belles démonstrations d’ingéniosité mais confirme quand même qu’après tant d’années passées sur les planches et sur les routes, le combo a encore quelques arguments de poids à opposer quand on le met dans une platine ou même mieux, face à un public. Fan de metal old school, c’est à toi que ces Canadiens s’adressent, et ils le font bien en plus !