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MANNISH BOYS à ENSISHEIM (68) pdf print E-mail
Ecrit par Cathie Wetzstein  
mardi, 05 juillet 2011
 

MANNISH BOYS
CAF’CONC – ENSISHEIM (68)
Le 27 avril 2011

http://mannish.boys.free.fr/
http://www.myspace.com/lesmannishboys
http://www.cafconc-ensisheim.com/

Pas de concert programmé ce soir … Et pourtant, nous voilà repartis sur la route du Caf'Conc' pour y voir les Mannish Boys ! 80 bornes plus tard, nous sommes littéralement transportés du côté de Chicago, en passant par la Louisiane … dépaysement assuré avec ce groupe … toulousain, aux sonorités très blues-roots.

Guitare, harmonica, basse et batterie, le quatuor nous fait traverser l'Atlantique et les USA en deux temps trois mouvements. Sur « Backwater Blues » et « Grand Ma », Mojo Bruno fait montre de son talent guitaristique sur un jeu en slide et accompagne le tout de sa voix au timbre chaud et voilé.


Suivent « Chuck a Luck », « They Call Me » et « In My Bones », des morceaux distillés sur des rythmes lents ou plus rapides. Mickael Mazaleyrat fait retentir son harmo, répondant ou accompagnant la guitare de Mojo. Il nous gratifie de soli époustouflants, dignes des plus grands guitaristes. Les sons qu'il sort de son harmonica sont tout simplement superbes, il le fait vivre et nous fait vibrer.

Leur dernier album, « Another Blues », sorti en janvier de cette année, est largement représenté ce soir et le titre du même nom est très inspiré. « Hoodoo Woman » nous invite pour sa part à swinguer et y résister est très dur.

Jeff Cazorla à la basse et Benjamin Naud à la batterie insufflent la direction à suivre dans une section rythmique béton, le premier slappant avec sa  basse et le second utilisant ses baguettes à la perfection, dans un bon dosage de douceur et  d'énergie, avec juste ce qu'il faut pour ravir nos oreilles.

Le lancinant « Across The Ocean » nous remet en mémoire une partie sombre des USA et le calvaire des esclaves. Les quatre boys nous emportent dans leur univers musical avec quelques 17 titres et plus de 2 heures de show …

A voir et revoir, et à consommer sans modération !

Cathie Wetzstein – juin 2011