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CONNIE LUSH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 14 juillet 2011
 

Send me no flowers
(Alessa Records – 2011) 
Durée 52’16 – 11 Titres

http://www.connielush.com
http://www.myspace.com/connielushandbluesshouter

Cette chanteuse anglaise a un coffre digne de ses prestigieux modèles qui vont d’Etta James à Tina Turner en passant par Aretha Franklin ou bien entendu Janis Joplin et c’est en mettant tout son cœur et toute son âme dans son chant que Connie Lush est parvenue à se hisser jusqu’au sommet de la pyramide des chanteuses d’Outre-Manche, tant et si bien que c’est un public de connaisseurs qui se déplace à chacune de ses apparitions dans son pays mais aussi plus largement en Europe. Incontournable à la scène, la chanteuse n’en est pas moins brillante en studio et c’est en compagnie de Peter Wade aux guitares, Nick Skorecki aux claviers, Terry Harris à la basse et Mikhael Weizman à la batterie qu’elle a enregistré cet effort dans lequel elle se partage entre covers prestigieuses et compositions originales dans une atmosphère très spontanée qui n’est pas sans faire penser à ses prestations live. Pas besoin de lui envoyer des fleurs, Connie Lush s’y connaît mieux que quiconque pour prendre la soirée en main et mettre tout le monde dans sa poche !

Elle n’a pas son pareil pour faire d’un morceau une véritable œuvre unique et que ce soit dans le blues, dans la soul ou dans les spirituals, Connie Lush sait impressionner en mettant une grande part d’elle-même dans son chant, à un point tel que l’on se retrouve instantanément avec des frissons et que ses accompagnateurs, aussi brillants soient ils, finissent par se voir quelque peu éclipsés par tant de talent. Dès les premières mesures de « Lonely Avenue », c’est un climat tout particulier qui s’installe dans la platine et c’est en envoyant pas moins de quatre titres personnels comme « Morning Blues » ou « Take The Stars » que la blueswoman enfonce le clou avant de se lancer dans un registre plus conventionnel en adaptant « Jesus On The Mainline / I Could Have Had Religion » de fort belle manière. Les surprises n’ont pas fini de s’accumuler puisque c’est en panachant encore ses propres titres avec des reprises comme « (You Keep Me) Hangin On » et « Nobody’s Fault » que Connie Lush finit de convaincre définitivement l’auditeur avant de lui délivrer un ultime « Yeh Yeh I Know You » tout en finesse et en sensualité, un peu comme pour ramener un peu de calme après la tempête qu’elle lui a fait traverser durant un peu moins d’une heure. Capable d’évoluer sur une palette vocale particulièrement large, Connie Lush confirme qu’elle est aussi à son aise dans les rôles de charmeuses que dans ceux de shouter. C’est aussi pour ça qu’on l’aime …