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THE NARCOLEPTIC DANCERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 22 juillet 2011
 

Never sleep
(Bleepmachine & Captain Plouf – 2011) 
Durée 32’31 – 13 Titres

http://www.myspace.com/narcolepticdancersband

Ils sont nés à dix ans d’intervalle du même père qui fut footballeur professionnel dans les années 70 mais c’est chacun de son côté et chacun dans son pays que les deux jeunes gens aujourd’hui réunis sous le nom de scène de The Narcoleptic Dancers ont grandi, l’un à Harleem aux Pays Bas et l’autre à Saint Etienne en France. Rassemblés pour les obsèques de leur père, Melody Van Kappers et Anton Louis Jr se connaîtront enfin et se découvriront une passion commune pour la musique, sympathisant du même coup au point de devenir inséparables et de trouver une solution collective pour mettre un terme à toutes les erreurs et toutes les absences passées. Un premier maxi sorti à l’été 2010 commencera à faire son trou des deux côtés de la Manche et c’est en confirmant un an plus tard avec un premier album que Melody et Anton s’affirment dès à présent comme le duo sur lequel il faudra absolument compter dans les mois et les années à venir !

Melody écrit et chante, Anton compose, et c’est carrément en hommage à leur géniteur commun qu’ils ont adopté ce nom de scène qui fait référence à l’allure de ce sportif adulé par les foules, s’attachant pour leur part à dribbler avec les mots et avec les notes pour parvenir au but d’une pop délicatement teintée d’un peu de folk, soigneusement relevée de quelques arrangements pas piqués des vers et d’une réalisation efficace confiée à Axel Concato. En attendant de faire peut être un jour fureur eux aussi lors d’une tournée des stades, The Narcoleptic Dancers s’attachent aujourd’hui à proposer une musique délicate et sensuelle qui sait tirer leçon de l’écoute attentive et répétée de pointures comme les B52’s, Radiohead ou encore Lily Allen et qui se prête tout particulièrement aux salles intimistes dans lesquelles ils sont appelés à se produire pour apporter à un public d’amateurs avisés des chansons bien faites comme « Not Evident », « Sweet And Soft », « Unique Tree » ou encore « Bakerloo ». La voix délicieusement fluette de Melody apporte un cachet tout particulier à des morceaux écrits et arrangés avec le plus grand soin et c’est en parfaite harmonie que le duo franco-néerlandais pose à sa propre manière les bases d’une indie-pop européenne dont on devrait très vite entendre parler partout où l’on aime les belles chansons. L’histoire peut enfin suivre un cours normal pour The Narcoleptic Dancers et c’est très bien ainsi …