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IVAN VRAGOLOVITCH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 20 juillet 2011
 

I am a man
(Croatia Records – Spona – 2011) 
Durée 42’03 – 11 Titres 

http://www.myspace.com/ivanvragolovich
http://www.croblues.com 
 
Il est le grand vainqueur du premier Croatian Blues Challenge et c’est à ce titre qu’il s’en était allé représenter son pays dans la catégorie solo/duo au 26ème International Blues Challenge de Memphis en janvier 2010, profitant de l’occasion pour s’enfermer l’espace de deux heures dans les mythiques Sun Studios et pour en ressortir avec un album empreint de toute sa classe naturelle et forcément d’une certaine spontanéité de jeu. Ivan Vragolovich a ainsi réalisé un rêve de gosse, celui de tout jeune bluesman qui se respecte, en partant non seulement tenter sa chance au pays de l’Oncle Sam mais aussi et surtout en en rapportant une galette tout droit sortie de ce que l’on considère à juste titre comme l’endroit culte où est né le rock’n’roll.

Parvenir à conserver une quarantaine de minutes de musique de seulement deux heures de session sous-entend que l’artiste était bien préparé mais aussi qu’il s’y connaît particulièrement bien pour ce qui est de jouer ses propres compositions dans l’urgence en se fendant de la guitare et du chant et à l’occasion de quelques belles parties d’harmonica. Concentré d’énergie et de feeling, « I Am A Man » laisse librement exploser le talent d’un compositeur qui s’y entend quand il est question de verser dans un country blues des plus délicats et d’insuffler quelques accents proches de Dylan à des morceaux pleins de malice comme « Big Town Jungle », « Hey Bill My Name Is Jill », « For The Whiskey And The Beer » ou encore « I Just Want To Be Your Man ». La guitare toujours très inspirée, la voix délicatement égratignée et le pied battant soigneusement la mesure, Ivan Vragolovich se livre à un jeu pas vraiment innocent dont il ressort forcément gagnant, un exercice pour lequel il s’était soigneusement mis en condition et pour lequel il n’a plus eu qu’à laisser parler son cœur. Véritable figure de proue de la jeune scène croate, l’artiste prouve avec cet opus mis en boite à l’endroit même où d’autres comme Elvis Presley, Johnny Cash, Carl Perkins ou Jerry Lee Lewis ont vu leur carrière démarrer qu’il a la volonté lui aussi d’inscrire un jour son nom tout en haut d’un très prestigieux Hall Of Fame … C’est tout le mal qu’on peut lui souhaiter !