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JUMPIN’ TO THE WESTSIDE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 03 juillet 2011
 

No Kidding
(Autoproduction – 2011) 
Durée 41’44 – 12 Titres 

http://www.jumpintothewestside.com
http://www.myspace.com/jumpintothewestside
 
Jumpin’ To The Westside, c’est l’histoire peu commune de trois jeunes gens âgés de 17 à 19 ans qui se sont associés à un solide gaillard de la scène bordelaise, Lonj, et qui à peine un an après la création de leur groupe se sont retrouvés récompensés par le Prix Jeunes Talents de Cognac Blues Passions qui leur permettra d’enregistrer une grande partie de ce premier album. Pour Thibault Ripault et Alexis Evans aux guitares et Bastien Cabezon à la batterie, partager le chant mais aussi les compositions de cette première galette pouvait apparaître évident et c’est de cette façon qu’ils ont procédé, s’entourant de quelques valeurs sure comme Lonj à la basse bien entendu, mais aussi d’une équipe technique où l’on remarque Denis Agenet, Nicolas Domenech et Anthony Stelmaszack qui les ont aidé à mener l’aventure à bien et à atterrir dans les bacs avec un album étonnamment mature enregistré presque dans l’urgence en seulement quatre petits jours entre Noël et la Saint Sylvestre 2010 …  

Ils ont su trouver le juste équilibre entre la spontanéité de leur jeunesse et l’expérience acquise à l’écoute et à la pratique d’un blues richement empreint des couleurs de Chicago et c’est en abattant une douzaine de cartes sur la table que les Jumpin’ To The Westside parviennent à inscrire « Ni Kidding » dans le prolongement naturel des créations de prestigieux labels tels que Chess, Stax ou encore Motown … Entre shuffle et soul, le quartet nous sort de sa besace une dizaine d’originaux écrits majoritairement par ses deux guitaristes et complète intelligemment le tir en reprenant le « Same Kind Of Thing » de Syl Johnson et en terminant par une œuvre presque autobiographique signée et chantée par Lonj, « The Kids Are Good ». Incarnation parfaite de la jeune et brillante scène blues nationale, le quartet nous démontre par l’exemple que l’on peut connaître et aimer le blues sans aucune restriction de génération et que la pratique du genre peut fort bien se prêter à des artistes qui ne sont ni noirs, ni vieux, ni américains et que même si ces derniers sont plus proches des planches de skateboard et des casquettes que des champs de coton et des Stetson, cela ne les empêche en rien de placer avec un réel talent des titres de la trempe d’un « I Can’t Guess What You Want », d’un « I’m Not An Easy Guy » ou d’un « Don’t Smile At Me ». Un groupe à découvrir en live tout l’été sur les plus grands festivals de l’hexagone, un album à ramener pour en garder le souvenir dans la platine …