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THE MANBO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 01 juillet 2011
 

Someday baby !
(Nova Express – 2011) 
Durée 32’08 – 10 Titres 

http://www.themanbo.com
http://www.myspace.com/the-manbo
 
C’est dans le sud de l’hexagone que les cousins Infossi, Dimitri à la guitare et au chant et Hugo à la batterie, ont créé The Manbo alors que le monde se remettait à peine de sa grosse frayeur du bug de l’an 2000 qui tout compte fait avait fini par faire l’effet d’un gros pétard mouillé … Adeptes pour leur part du bon punk rock nerveux, les deux musiciens et leur complice bassiste de l’époque ne manqueront pas leur explosion et auront tôt fait de se faire une réputation et après un premier album enregistré en 2005, c’est vers une tournée européenne que The Manbo s’en ira prêcher la bonne parole de son rock jusque dans des endroits comme le Danemark, la Suède et la Finlande mais aussi l’Italie. Teintée de relents garage et de détails psychédéliques, la musique du trio dans lequel on compte désormais Julien Miretti à la basse reprend du service avec une seconde rondelle, « Someday Baby ! », dans laquelle le meilleur du rock se laisse parfois rejoindre par des choses encore plus fortes.

Si la comparaison de The Manbo avec les Marseillais de Cowboys From Outerspace est récurrente, ce n’est pas totalement un hasard et il faut reconnaître que le trio n’hésite pas à mettre le paquet sur l’énergie mais aussi sur la musicalité d’ensemble pour faire de sa musique quelque chose d’instantané qui coule tout naturellement au plus profond des tympans pour laisser dedans de belles notes qui y résonnent toute la journée. En seulement dix petits titres, The Manbo parvient à imposer sa propre vision du garage punk et c’est à grand renfort de ses « Shakin All Night Long », « Life Is A Nightmare », « Whiskey And Soda » et autres « On The Street » que le groupe insiste sur ses toutes ses diversités qui, mises bout à bout, contribuent à une homogénéité qui fait carrément plaisir à voir et à entendre. Passant sans crier gare de l’énergie débridée aux accents plus folk avec l’apport des banjos, mandolines et harmonicas de T.B. Noze sur « I Have To Go », The Manbo nous fait le coup du groupe de punk capable de se la raconter sur d’autres nuances et parvient au passage à forcer le respect grâce à une grosse dose de délicatesse et à au moins autant de spontanéité. Le feu des riffs, le grain des arpèges, un énorme penchant pour le rock comme on le fait depuis des décennies et une vraie envie de se faire plaisir en partageant des chansons fortes avec le public, voilà un groupe qui sait se montrer franc et sincère et qui ne trompe personne sur la qualité de ce qu’il offre. A consommer sans aucune modération !