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SALIM GHAZI SAEEDI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 05 juillet 2011
 

Iconophobic
(Autoproduction – 2010) 
Durée 37’44 – 13 Titres 

http://www.salimworld.com
http://www.myspace.com/salimghazisaeedi
http://salimworld.com/babel/Salim_Ghazi_Saeedi_%28fr%29

 
Jeune multi-instrumentiste iranien, Salim Ghazi Saeedi n’en est pas à son coup d’essai puisque c’est en s’appuyant sur des influences très larges allant de Jeff Beck à Nine Inch Nails en passant par Nirvana mais aussi Thelonious Monk et Chet Atkins qu’il a déjà produit quatre albums sous son propre nom, ce dernier en date ayant la particularité d’avoir été intégralement composé, interprété et enregistré par ses soins. Devenu guitariste il y a une douzaine d’années après avoir découvert l’histoire de Kurt Cobain, Salim qui venait à peine d’atteindre la majorité a rapidement progressé en intégrant au passage le groupe Arashk avant de commencer en parallèle à voler de ses propres ailes en 2006 avec un premier opus solo, « Abrahadabra », très tôt suivi par « Sovereign » un an plus tard puis par « Ustuqus-al-Uss » en 2008. Les difficultés de l’industrie musicale iranienne en général et du rock en particulier contraindront très vite Salim Ghazi Saeedi et son groupe à mettre un terme à leur projet de studio professionnel et c’est seul et à la maison que l’artiste se fendra donc de cette quatrième œuvre, « Iconophobic », dans laquelle il a su très intelligemment mélanger les racines les plus lointaines du rock progressif avec des sonorités typiquement orientales mais aussi avec une part délicatement mesurée de musiques électroniques, histoire sans doute de s’ouvrir à d’autres publics tout en s’attachant à faire évoluer les traditions. On se retrouve ainsi plongé en plein ethno-prog avec à la clef un très fort bagage rock mais aussi et surtout avec de grandes parties de piano et avec moult arrangements qui permettent d’espérer que les auditeurs les plus ouverts s’intéressent un jour à la culture de l’autre sans la moindre arrière pensée grâce à des titres de la trempe d’un « Asiyeh », d’un « Music Is Haram » ou d’un « Give My Childhood Back ». Pas encore forcément prête pour se lancer tête baissée dans la grande aventure du rock, Téhéran nous dévoile là un artiste progressif des plus prometteurs. Qu’on se le dise !