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OPIIUM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 20 juin 2011
 

Humaine nature
(Autoproduction – 2011) 
Durée 47’46 – 11 Titres

http://www.opiium.fr
http://www.myspace.com/opiiummusic

Plutôt bien accueilli par le public et les médias lors de la naissance de son premier maxi en 2008, Opiium a pris le temps de se faire les dents à la scène avant de passer à l’enregistrement se son premier album et c’est fort d’un line up très légèrement remanié puisque de la formation originelle subsistent trois des quatre membres et nanti d’une solide expérience que le combo francilien nous en met plein la vue avec un rock à la fois puissant et progressif sur lequel la voix et la guitare de Viinzzz Philippot, la guitare de Did Beltran, la basse d’Arnonours Segui et les drums de Hos Amini font de véritables étincelles propices à embraser n’importe quelle salle et n’importe quel festival ! Après avoir joué les chauffeurs de foule pour des combos comme RBO ou Bad-In et partagé l’affiche avec Wishes ou JunoLips, Opiium se met un grand coup de pied au cul et se propulse par la même occasion jusque sur le devant d’une scène capable l’accueillir à bras ouverts …

Des musiques radicalement rock et des textes particulièrement lucides et engagés, il ne faut pas grand chose de plus pour que le rock en général soit une discipline attirante, dans le cas d’Opiium on va pourtant encore un peu plus loin grâce à des arrangements bien pensés et à une réalisation qui, si elle n’est pas de l’envergure de ce que proposent les multinationales du disque, se veut très largement à la hauteur des ambitions d’un groupe conscient de ses moyens et bien décidé à ne pas jeter l’éponge sans avoir livré le combat pour lequel il s’est préparé. Petit poucet de la division rock à tendance metal, le quartet monte pourtant au créneau sans la moindre arrière pensée et nous jette à la va comme j’te pousse une volée de bois vert dans laquelle des titres comme « Double Pen » et « Kandahar » ont le mérite de mettre directement les pendules à l’heure et d’appeler très vite en renfort des pièces d’artillerie lourde comme « Assassins », « Les brumes de l’aurore » ou encore « Le poison dans les veines » pour produire à l’arrivée un véritable tonnerre de feu auquel il est difficile de ne pas succomber. Une paire de guitares en colère et une rythmique costaude pour emmener le tout, une voix vindicative et bien en place … Ils iront loin ces quatre garçons qui nous dépeignent ici en détail et avec nombre d’arguments valables les travers de notre « Humaine nature » ! C’est du moins tout le mal qu’on leur souhaite.