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ZOZOPHONIC ORCHESTRA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 20 juin 2011
 

Dream catcher
(Grolektif Productions – 2011) 
Durée 19’23 – 5 Titres

http://www.zozophonic.com
http://www.myspace.com/zozophonicorchestra 

C’est indéniablement le blues rural qui a influencé ces quatre musiciens rhodaniens qui ont choisi de créer le Zozophonic Orchestra en 2006, mais c’est en teintant leur musique de nombre de couleurs dérivées comme la soul, le hip hop ou encore le rock festif que le groupe en est arrivé à proposer une musique intemporelle qui s’appuie autant sur l’héritage de Robert Johnson que sur l’apport de samples utilisés avec une véritable ingéniosité. Manouche à la guitare et au chant, Etienne Kermac aux basses et contrebasses, Fred Gardette au sax baryton et Jean Joly à la batterie et au chant ont ainsi eu le loisir de tester leurs compositions sur des festivals nationaux majeurs comme Jazz à Vienne ou Grésiblues mais aussi à l’étranger puisqu’ils ont donné une cinquantaine de dates dans les Balkans ces deux dernières années et qu’ils ont arpenté la Louisiane à la recherche des racines de leur musique, une démarche qui devrait les conduire à donner naissance à un deuxième album cette année. En attendant le successeur de « Blues Agricole Urbain », on découvre donc un maxi où l’improvisation et les métissages en tous genres sont légion puisque c’est d’électrique en acoustique et de soul en groove que le quartet nous entraîne, laissant insidieusement les accents cajuns s’inviter à la fête et donner à ce « Dream Catcher » des allures de fête totalement spontanée comme on les aime du côté de New Orleans. La fête ne saurait pourtant faire oublier ces racines purement blues qu’affiche le Zozophonic Orchestra et après des pièces pleines de vie et de nuances comme « No Right To Be », « The Wall » ou encore « Don’t Care », c’est avec un très délicat et sensuel « Tina » que le groupe prend congé de son public en lui promettant bien évidemment le meilleur pour l’avenir, à commencer par une copieuse tournée 2011/2012 qui le ramènera en terres slaves mais aussi un peu partout dans l’hexagone !