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AMPLIFIER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 17 juin 2011
 

The octopus
(Ampcorp – 2011) 
Durée 58’27 + 61’59 – 8 + 8 Titres

http://www.amplifiertheband.com
http://www.theoctopus.info/

Formation alternative originaire de Manchester, Amplifier est un de ces groupes pour qui le terme expérimental n’est pas usurpé et c’est cinq années après son précédent effort, « Insider », que le trio déboule dans les bacs avec une nouvelle rondelle carrément conceptuelle qui s’ouvre en grand au monde marin et qui prend le nom de « The Octopus » tant l’œuvre est tentaculaire. Sel Balamir aux guitares et au chant, Neil Mahony à la basse et Matt Brobin aux drums qui ont eu l’occasion de tourner dans le monde aux côtés de groupes comme Opeth, les Deftones ou encore Porcupine Tree ont cette fois pris le parti d’inviter pas mal de guests aux chœurs mais aussi de s’adjoindre les services de Charlie Barnes au piano ou de Tom Knott aux trompettes pour emmener leur musique encore un peu plus loin et se détacher de toute forme possible de moule dans lequel on aurait pu penser parvenir à faire entrer Amplifier. Le résultat s’en ressent forcément beaucoup …

Passer deux heures à se gaver du poulpe que nous présente Amplifier n’est pas toujours chose aisée pour le profane et pourtant, celui qui parvient à se détacher des relents Pink Floyd omniprésents et des accents progressifs redondants à souhait finit à un moment ou à un autre à accrocher à cet assemblage de titres dans lesquels le côté pop du groupe ressort parfois au beau milieu de thèmes plus foncièrement heavy prog pour contribuer à la grandeur de pièces comme « Minion’s Song », « Planet Of Insects », « Interstellar » ou encore « Bloodtest ». Des intonations datées seventies aux couleurs futuristes, Amplifier ne ménage en aucun cas la palette sur laquelle il évolue et c’est par petites touches savamment dosées que le combo mancunien passe des ballades délicates aux morceaux plus ouvertement rock, nous plongeant sans le moindre ménagement au plus profond de son « Utopian Daydream » pour mieux nous faire ensevelir par « The Wave » puis dévorer par « The Octopus ». Avec un côté pile et un côté face, une rondelle noire et l’autre blanche, Amplifier nous la joue à la manière interchangeable et délaisse presque insidieusement une clientèle typiquement metal qui ne se reconnaîtra pas forcément dans une musique où la violence est toujours soigneusement canalisée pour certes donner des explosions, mais des explosions tellement bien contenues qu’elles en deviennent souvent très harmonieuses. On en ressort forcément impressionné !