dimanche, 12 juin 2011
Soleil
(Irfan (le label) – 2011)
Durée 45’56 – 14 Titres
http://www.lesbarbeaux.fr
http://www.myspace.com/lesbarbeaux
 Six années après leur premier album, Les Barbeaux ont plutôt bien fignolé les contours de leur univers et c’est en s’appuyant sur le succès de « A la criée » mais aussi de son successeur, « No Friture », que le combo biterrois est revenu inonder sa discographie de « Soleil », un troisième ouvrage qui enfonce encore un peu plus le clou de ces bricoleurs du son doublés de superbes artisans du verbe. Construit à l’énergie et à la bonne humeur par Ludovic Criado au chant, Pascal Tenza à l’accordéon, Gabriel Dessaux au violon, Philippe Boutet à la guitare, Jean Dona aux basses, guitares et cuivres et enfin Romain Maraval à la batterie, ce nouveau tome des aventures des Barbeaux perpétue le mouvement permanent dans lequel le groupe s’est engagé en 2003 et c’est entre humour, tendresse et accents festifs que les chansons tournent non seulement autour de divers langages qui sentent bon l’accent d’Occitanie mais aussi autour de styles dans lesquels le rock sait se teinter de folk, de world et ne nombre de styles connexes …
C’est à la scène que Les Barbeaux ont construit leur réputation et c’est en créant leur musique sur mesure pour qu’elle y prenne sa véritable dimension que le sextet a une fois encore écrit ses nouveaux hymnes, en leur apportant sa griffe musicale si personnelle et en prêtant un soin tout particulier aux textes pour que transpirent à chaque instant l’engagement mais aussi et surtout le côté humain et chaleureux d’un groupe qui n’a rien d’autre à vendre que du bonheur. De la cumbia au cajun en passant par les traditionnels occitans et le folklore catalan mais aussi par le rock pur jus de fruit et même pas des dérives punk, Les Barbeaux nous invitent au « Café des gens » pour nous y présenter « Les filles de la route » et c’est à grand renfort de « Viento de Libertad », de « Guerillero » et de « Pastilleros » qu’ils nous servent la « Licor de Amor » et « Le vin de l’assassin » pour mieux déverser leur grosse dose de « Soleil » et de bonne humeur sur une ligne imaginaire « Marseille, Paris … » qui se veut naturellement fluctuante et surtout prête à se plier à toutes les envies de tournées qui trottent déjà dans l’esprit du sextet. Des instrumentations soigneusement arrangées, des textes chauds et séduisants … Il ne manquait plus que le « Soleil » pour que la fête soit parfaite, c’est désormais chose faite !
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