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TRIGGERFINGER – HUSHPUPPIES à MASSY (91) pdf print E-mail
Ecrit par Bruno Migliano  
lundi, 23 mai 2011
 

TRIGGERFINGER – HUSHPUPPIES
CENTRE CULTUREL PAUL BAILLIART – MASSY (91)
Le 14 mai 2011

http://www.paulbailliart.com/
http://www.hushpuppiestheband.com/
http://www.triggerfinger.net/

Retrouvez toutes les photos d’Agathe Kipienne sur http://www.agathekipienne.com et http://www.flickr.com/photos/a-k-photography/
Retrouvez toutes les photos de Bruno Migliano sur http://www.myspace.com/nonodublues

Remerciements : Triggerfinger, Eric Didden, El Professor Vilate, Agathe Kipienne, Zicazic, Le Centre Culturel Paul Bailliart de Massy

Alors là, si vous aimez le bon rock qui déménage, je vous invite à aller à la rencontre des Triggerfinger ! Ce trio d'Antwerpen (Anvers pour les francophones) est un groupe qui rassemble plus de 5.000 personnes sur trois soirs, à eux seuls ils remplissent l'AB (Ancienne Belgique à Bruxelles) ou le Paradiso en un claquement de doigts. Ce soir à Paul Bailliart devant une bonne centaine de personnes, ils n'ont pas dérogé à leur règle, ils ont tout bonnement tout donné.

Même une Coupe de France n'a pas affecté l'enthousiasme du peu de public venu se délecter des derniers morceaux joués de « All This Dancin' Around ». Cette dernière galette fraîchement sortie est encore une pure merveille. Sur scène le charismatique Ruben Block dans son costard anthracite, la mèche grisonnante, droit comme un hidalgo espagnol, joue de sa voix de soprano pleine de sensualité et lance « I'm Coming for You ». C'est fait le public est là !

Mario Goossens, cravaté, veston à carreaux, martèle le tempo. Les trois gaillards comme à leur habitude sont alignés sur le devant de la scène. Même si l'espace est réduit dû au backline des Hushpuppies qui attendent de passer derrière ce power trio, Ruben, Mario et M. Paul, le bassiste impressionnant tant par la carrure que par son talent, vous mettent sur les « Knees » pour ne pas dire le feu. En à peine 45 minutes, les Triggerfinger auront juste assez de temps pour présenter leurs dernières cartouches : « My Baby's Got a Gun » suivi de « Camaro » dont les riffs de guitare genre Jimmy Page de Led Zep vous font hurler des Ouhh Ouhh Yeah!! à tout rompre.

Retour sur « Dancing », une des pièces du dernier CD, puis « First Taste » de « What Grabs Ya » avec son tempo bien lourd, la basse de M. Paul qui ronronne dans nos oreilles et le Sieur Ruben Block qui comme je vous le disais plus haut de sa voix suave et sensuelle contrecarre ce bon gros rock grassouillet. La « Cherry » sur le gâteau sera le « Ist It", là encore, Gretsch en main, les trois compères vont finir leur show sur ce rythme infernal, des Han Han repris en chœur par le public, les notes saturées clôturons cette prestation trop courte à notre goût à tous. Mais si vous en revoulez encore, les rois de la gâchette seront de nouveau dans l'hexagone prochainement !

La deuxième partie de la soirée fut assurée pas les Hushpuppies. Dur dur de passer derrière les Triggerfinger ! Ah c'est sûr qu’au pays de la bière Trappiste il n'y a certes pas d'équipe nationale de rugby, mais ce pack là, même en étant des défenseurs de l'USAP, il en faut pour les bousculer. Forcément, les Hushpuppies sont jeunes et on les a sentis un peu engoncés dans leur costume de scène. Pourtant, le leader du groupe, dès les premiers titres, a bien essayé de rapprocher le public de la scène, mais il aura fallu attendre le quatrième titre pour qu’enfin les moins timides se mettent à rocker. Ainsi les Hushpuppies gagnaient leur pari de faire aussi bien que leurs prédécesseurs.

Bruno Migliano – mai 2011