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ULVER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 09 juin 2011
 

Wars of the roses
(Jester Records – 2011)
Durée 45’30 – 7 Titres

http://www.myspace.com/ulver1 

Il est loin le temps où ce combo norvégien distillait avec une virulence toute particulière son black metal aux accents sataniques et si du début des années 90 ne subsiste plus dans le groupe que le chanteur Kristoffer Rygg, côté musique les choses ont elles aussi pas mal bougé puisque c’est désormais en pleine sphère electro-ambient avec en prime des cachets trip hop que le frontman et ses nouveaux complices, Tore Ylwizaker aux claviers, Daniel O’Sullivan à la basse et aux guitares et Jørn H. Sværen aux compositions, perpétuent une aventure qui après avoir été majoritairement discographique est aujourd’hui devenue un véritable projet de groupe puisque c’est désormais à la scène qu’Ulver s’attache à se mettre en valeur. Après avoir fait son trou dans le paysage international avec des albums dignes d’intérêt, le quartet persiste et signe avec « Wars Of The Roses », une création à la fois expérimentale et psychédélique …

C’est en envoûtant autant que faire se peut l’auditeur qu’Ulver fait le pari de le garder dans le giron de ses compositions et c’est en s’appuyant sur des ambiances planantes à outrance que le groupe avance tous synthés devant vers des mélodies où l’inspiration est toujours très présente et où la technique sait parfois se mettre en retrait pour laisser un peu plus d’espace à la spontanéité. Pas toujours très simple d’accès, « Wars Of The Roses » finit pourtant par dévoiler ses secrets les mieux cachés après deux ou trois écoutes attentives et c’est non sans en être passé par quelques surprises que l’on finit par se prendre au jeu des « Norvegian Gothic », « Providence » et autres « Island », des titres qui se montrent à la fois très empreints de poésie mais aussi de démesure musicale puisque l’on ne sait jamais vraiment où ils vont réussir à nous conduire au moment où l’on grimpe dans le train d’Ulver. Changeantes au gré des morceaux, les couleurs musicales restent toujours majoritairement très sombres et finissent de convaincre même les plus difficiles tant elles sont déposées sur la toile par touches délicates et soigneusement dosées. Attention, on ne ressort que rarement indemne d’une telle découverte …