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MONKEY JUNK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 04 juin 2011
 

To behold
(Stony Plain Records – Dixiefrog – Harmonia Mundi – 2011)
Durée 43’48 – 10 Titres

http://www.monkeyjunkband.com
http://www.myspace.com/monkeyjunkottawa
http://www.bluesweb.com

C’est sans le moindre doute la formation blues canadienne la plus explosive du moment et c’est en raflant tout sur son passage que Monkey Junk est parvenu à se faire une réputation qui aujourd’hui précède le groupe, remportant dès 2008 et après seulement six mois d’existence le Maple Blues Award dans la catégorie « Best New Artist » puis en décrochant pas moins de cinq de ces mêmes Maple Blues Awards dès l’année suivante ! Récompensé de la même manière en 2010 à Memphis par le Blues Music Award du « Best New Artist Debut », le trio qui sera entre temps venu se produire en France dans le cadre de Blues sur Seine récoltera encore trois Maple Blues Awards en 2011, de quoi convaincre Steve Marriner au chant, à l’harmonica et à la guitare, Tony D aux guitares et Matt Sobb aux percussions que la recette utilisée pour créer leur cocktail où l’on trouve autant de soul que de blues, de boogie et de swamp est la bonne et qu’après avoir mis un tigre dans leur moteur avec un premier album, « Tiger In Your Tank », il est temps désormais de confirmer avec un second effort au moins aussi séduisant que son prédécesseur …

Artiste des plus complets, Steve Marriner dispose en plus de ses talents d’harmoniciste et de guitariste d’une voix de crooner et d’un charisme impressionnant capables de porter très solidement la musique de Monkey Junk pour lui faire atteindre des sommets qui peuvent, pour beaucoup, sembler inaccessible. En seulement une dizaine de titres dont un emprunté à Hank Williams, Monkey Junk nous emmène sur la route des musiques noires américaines avec un réel talent et panache de fort belle manière les pièces empreintes de beaucoup de sensibilité et celles plus légères voire même carrément remuantes, ne manquant jamais de mettre en valeur les harmonies vocales en invitant des chœurs à agrémenter les morceaux et fignolant aux petits oignons des arrangements où la basse une fois encore absente ne manque pas un seul instant. Parti bille en tête sur un époustouflant « Mother’s Crying », Monkey Junk assure à chaque instant son statut de potentiel chef de file du jeune blues nord-américain à grand renfort de titres comme « Right Now », « With These Hands » ou « While You Are Mine », ne renonçant ni aux ballades un peu racoleuses comme « All About You » ni bien évidemment à la superbe cover de « You’re Gonna Change (Or I’m Gonna Leave) » pour finir d’enfoncer un clou tellement long que sa pointe ressort aujourd’hui tout naturellement de notre côté de l’Atlantique. Un groupe suivre de très près !