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LAZY BUDDIES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 02 juin 2011
 

This little girl’ gone rockin’
(Autoproduction – 2011)
Durée 46’33 – 13 Titres

http://www.myspace.com/lazybuddies

Ces musiciens élevés au swing et au blues se sont rencontrés grâce à l’association rennaise Roazhon Blues et c’est à l’approche de l’automne 2005 que l’idée de créer un groupe et de porter leur musique en direction du public a vu le jour, Lazy Buddies trouvant tout naturellement sa voie de prédilection et commençant à se produire dans les principaux festivals de France avec dans ses amplis une musique inspirée par le son des fifties mais aussi par le boogie et les accents west coast. Remarqués sur les premières parties de Benoit Blue Boy, Steve Verbeke et autres Honeymen, Soazig Lebreton au chant, Guillaume Rousseau et Nico Fleurance aux guitares, Fred Rousseau à la contrebasse, Dom Genouel aux harmos et David Avrit à la batterie se retrouveront sélectionnés dans divers tremplins blues majeurs et s’adjugeront en novembre 2010 le Prix Electrique du Tremplin Blues sur Seine, une occasion idéale d’y revenir un an plus tard avec en poche ce nouvel effort particulièrement savoureux !

Une petite moitié de compositions, un autre de reprises, Lazy Buddies a choisi d’enregistrer un album dans lequel le groupe prouve qu’il est capable de se hisser sans difficulté au niveau des meilleurs et de mettre ses propres pièces dans les pas de celles d’un Guitar Slim ou d’un Junior Wells sans avoir à rougir le moins du monde de son travail. Gorgé de swing et de jump, « This Little Girl’s Gone Rockin’ » nous emmène dans le sillage des plus grands artistes du genre et nous séduit grâce à la voix délicatement épicée de Soazig qui donne encore plus de force et de conviction aux efforts du reste d’une équipe où l’on se veut précis tant au niveau des guitares qu’à celui des rythmiques. Enregistré en l’espace de trois journées de studio à la fin de l’hiver dernier, l’album mise sur la sincérité et la spontanéité plus que sur des détails techniques qui semblent parfois un peu lointains et c’est en se laissant pénétrer par l’urgence de morceaux comme « Cadillac Cruisin’ », « Done Got Over », « Early Morning Blues » ou « Which Part Of Me » que l’auditeur se prendra parfois à imaginer qu’il se trouve dans une cafétéria de l’Ouest des USA avec à ses côtés quelques jeunes garçons gominés et quelques pin-up aux formes rebondies … Un véritable voyage dans le temps et dans les sons vintage à partager au plus vite avec un groupe qui a indiscutablement une belle carte à jouer sur la scène (inter-)nationale !