lundi, 30 mai 2011
J’aime pas les gens
(Autoproduction – 2011)
Durée 56’42 – 9 Titres
http://www.fishbonerocket.com
http://www.myspace.com/fishbonerocket
 Originaire de Vannes, Fishbone Rocket avance à son rythme vers un dixième anniversaire qu’il fêtera en 2012 et c’est en distillant avec toujours la même passion leur cocktail de funk et de rock que ses deux créateurs, Romain Bodossian à la guitare et au chant et Tony Guillou à la batterie, mais aussi Marie Gautier qui a rejoint le groupe au chant en 2008 et divers bassistes et contrebassistes comme Dom Braud puis Pierre L’Eildé, en arrivent aujourd’hui à proposer un deuxième album studio dans lequel l’univers si particulier du groupe est mis en avant. Encore quelques invités comme Florian Gautier au sax ou Yann Lhuisset aux percussions et voilà les Fishbone Rocket prêts à déverser sur les foules une musique qui n’hésite jamais à lorgner vers celle de ses modèles parmi lesquels on citera autant les Red Hot que Frank Zappa, King Crimson ou encore Living Colour mais qui en même temps joue à chaque instant la carte de l’originalité et de la qualité.
La fusion funk progressive de Fishbone Rocket à cela de bon qu’elle ne se limite justement pas à deux ou trois styles récurrents pour au contraire s’ouvrir à nombre de registres aussi inattendus que séduisants, le jazz, le reggae et la pop n’étant pas en reste quand il est question de prendre place autour de la table à l’heure de commencer les festivités. Taillés pour aller flatter les oreilles des amateurs de prog, huit des titres de « J’aime pas les gens » flirtent avec les cinq minutes de moyenne, voire même parfois beaucoup plus si affinités, et n’hésitent pas à installer sur la longueur de grosses doses de groove et de fun pour mieux dynamiter une assistance forcément sur le cul lors de la découverte de pièces qui relèvent plus souvent qu’à leur tour de l’artillerie lourde comme c’est le cas pour des hymnes potentiels comme « Ca pique les yeux », « Crack boursier », « Niveau zéro » ou encore « Le feu », le reste se montrant globalement du même niveau et formant au bout du compte un tout carrément homogène et pour le moins convaincant. Disponible également en téléchargement libre contre une contribution volontaire supérieure ou égale à zéro, « J’aime pas les gens » est un peu la preuve que l’on peut être sympa avec son public sans pour autant tomber complètement dans la démagogie ! Attention, la découverte de Fishbone Rocket se fait rarement sans laisser de séquelles … Nous, on adore !
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