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RICCARDO PRENCIPE’S CORDE OBLIQUE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 15 juin 2011
 

A hail of bitter almonds
(Prikosnovénie – 2011)
Durée 52’34 – 15 Titres

http://www.cordeoblique.com
http://www.myspace.com/cordeobliqueunofficial
http://www.prikosnovenie.com

Difficile de passer outre le projet Corde Oblique du guitariste napolitain Ricardo Prencipe tant ses créations sont à chaque fois plus enivrantes et c’est avec une fois encore avec une sensation d’aboutissement que l’auditeur accueillera cette quatrième œuvre enregistrée à New York avec quelques-unes des plus belles voix féminines italiennes mais aussi avec nombre d’invités parmi lesquels on notera bien entendu le violoniste et le pianiste mais aussi le chanteur d’Ashram, le batteur d’Argine ou encore les Daemonia Nymphe et enfin Duncan Patterson d’Anathema, de quoi mener à bon port un ouvrage ambitieux dédié aux belles notes bien entendu, mais aussi aux belles voix et plus généralement à une parfaite harmonie entre toutes ces composantes.

C’est en installant une ambiance féerique et planante que Corde Oblique nous fait pénétrer lentement mais sûrement au cœur de la caverne intimiste où le combo nous attend, mais si la délicatesse est omniprésente, elle n’en empêche pas pour autant Ricardo Prencipe et consorts de s’essayer à des variations plus osées, plus ouvertement expérimentales et du même coup bien moins prévisibles, comme par exemple lors de cette superbe envolée lyrique qui nous conduit vers le final de « Paestum ». Le dynamisme du tittle track servi en toute ouverture d’ouvrage ne fait qu’inviter le chaland à mieux s’engager vers la suite d’un album où l’on appréciera encore les cachets folkloriques d’une « Madre Che Non C’è » ou les références littéraires d’un « Pietre Di Napoli » avant d’en arriver à une fort agréable surprise puisque Corde Oblique s’essaie avec bonheur à une adaptation des plus touchantes du « Jigsaw Falling Into Place » de Radiohead à laquelle Claudia Sorvillo offre non seulement sa voix pleine de sensualité mais aussi une folle énergie qui emmène le morceau un peu plus loin que ce que lui avaient déjà permis d’atteindre ses créateurs. Redescendre ensuite vers la fin de l’ouvrage n’en est que plus agréable, d’autant que l’on y croise encore de fort belles choses comme « Red Little Wine », « Le Piccole Cose » ou encore « Pietra Bianca ». Confirmant une fois de plus qu’il parvient à bonifier avec le temps, Ricardo Prencipe laisse tout le monde admiratif devant autant d’inspiration et autant de talent … Définitivement indispensable !