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SOFY MAJOR pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 28 mai 2011
 

Permission to engage
(Bigoût Records – 2011) 
Durée 50’32 – 10 Titres 

http://www.sofymajor.com
http://www.myspace.com/sofymajor

Bien connue de la scène nationale, Sofy Major est une formation clermontoise qui a déjà plus souvent qu’à son tour mis en émoi les disciples de rock, de metal, de hardcore et de noise, voire plus si affinités, avec une musique qui relève plus du cocktail de toutes ces influences que d’un unique ingrédient issu d’un seul de ces styles et c’est en annonçant clairement la couleur que Manak à la basse et au chant, Seb aux guitares et Matt Desternes à la batterie reviennent tirer à boulets rouges sur un public qui n’en demandait pas moins. « Permission To Engage » s’annonce en effet comme un ordre donné par le groupe et c’est en faisant un grand pas en avant que le trio termine de détruire toute ébauche de frontière qui existait encore dans sa musique pour en arriver à un pur massacre qui, à n’en point douter, fera date dans l’histoire de Sofy Major, ne serait ce que pour le fait d’avoir ouvert en grand une brèche vers l’avenir !

Violent, puissant, hurlant et ahurissant de réalisme, « Permission To Engage » est un cri de guerre lancé par un combo qui a définitivement trouvé ses marques et qui compte bien défendre bec et ongles la position qu’il a réussi à gagner à force d’ingéniosité mais aussi et surtout de travail et de persévérance, deux notions à ne pas négliger en musique, d’autant plus quand on évolue dans des sphères pour les moins extrêmes. Parti on ne peut plus lourdement sur « Sky Silence Broken », Sofy Major installe de manière particulièrement efficace une ambiance oppressante sur laquelle le trio n’a plus ensuite qu’à s’appuyer solidement pour déverser un ouragan de titres parmi lesquels on notera dans une dynamique de montée progressive en puissance les « Reproached & Scattered », « DouxJesus666 », « Non rien… » et autres « …Vraiment pas » qui fatalement nous conduisent vers une ébauche de calme après la tempête (ou avant la suivante …) durant laquelle « Eugène » nous accompagnera jusqu’au bout de la combustion lente et spontanée d’une rondelle comme on aimerait en croiser plus souvent tant elle est ambitieuse. La réalisation soignée apportée à l’objet est, il faut bien l’avouer, le petit plus qui fera définitivement craquer les amateurs de musiques à la fois violentes et torturées. Attention, le live s’annonce au moins aussi cataclysmique !