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ARNO BOYTEL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 25 mai 2011
 

Le coup de grâce
(Autoproduction – 2011) 
Durée 43’10 – 11 Titres

http://www.edithcrash.com
http://www.myspace.com/arnoboytel

C’est en se laissant rapidement toucher par la musique que ce jeune homme natif du Blanc Mesnil sera amené à fréquenter les cours de l’école Atla et c’est avec un premier groupe à la carrière brève qu’Arno Boytel s’essaiera à ses premières compositions mais aussi à ses premières scènes avant de s’en aller rejoindre divers projets comme Fishbone Rocket ou encore Dentelles Nerveuses et de laisser avec eux quelques traces discographiques. Poète mais aussi guitariste, c’est après avoir écrit son premier recueil que l’artiste se décidera à entamer une aventure en solo en chantant ses propres chansons mais c’est en mettant en musique les textes d’Allen Ginsberg qu’il sortira son premier album en 2009, se constituant dans la foulée une équipe de musiciens et assurant dans la foulée des concerts dans les salles mais aussi dans les festivals parisiens et franciliens et se retrouvant même à l’occasion en première partie de Stuck In The Sound ou encore d’Izia … Au moment de confirmer, Arno Boytel nous assène « Le coup de grâce » !

Il a décidé de ne pas faire la musique de tout le monde et de s’intercaler à une place de choix entre la chanson, le rock et le folk pour y laisser ses textes trouver toute leur ampleur, navigant du même coup en eaux troubles dans un registre où l’on verrait aussi bien les œuvres de son homonyme belge que celles d’un Higelin, d’un Gainsbourg, d’un Bashung ou même d’un Capdevielle … Encore un peu brouillon au niveau du son et de la réalisation, ce nouvel effort du Francilien a déjà l’intérêt de définir un style des plus originaux et d’imposer la qualité des instrumentations comme une possible référence pour les années à venir, l’essentiel du travail restant à fournir se plaçant aujourd’hui dans l’ajustement d’un positionnement de voix encore trop amateur pour véritablement réussir à faire passer des titres comme « Fin de séjour », « L’homme baldaquin », « La fée et le soldat » ou encore « Rocking Chair ». S’il y a indiscutablement l’art, reste encore à trouver une manière attrayante de le porter au su et au vu de tous mais ce ne sont là que de petits détails qu’il sera plutôt facile de résoudre. On croise les doigts …