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NIPPERCREEP pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 23 mai 2011
 

Test
(Chabane’s Records – 2010) 
Durée 34’55 – 12 Titres 

http://www.nippercreep.c.la
http://www.myspace.com/nippergoregrunge
 
C’est en Corrèze que Nippercreep a vu le jour au printemps 2002 et après avoir un temps évolué en trio, les membres fondateurs finiront par se laisser rejoindre après seulement quelques mois par un premier bassiste qui ne fera pas long feu puis par un second qui s’accrochera près de deux ans avant que Kevin ne prenne la place de manière durable, complétant du même coup un line up soudé où l’on remarque Antoine au chant, Sylvain aux guitares et Germain à la batterie. La suite n’est qu’une succession normale et régulière de sorties discographiques, le quartet s’attachant à inonder la plupart des compils rock et metal de ses enregistrements mais s’efforçant en parallèle de sortir des splits albums jusqu’à ce que toutes ses influences parviennent à se rejoindre et à donner naissance à ce premier album, « Test », à la fois baigné de relents punk, metal, grunge, trash ou tout simplement rock. Peu de moyens et beaucoup d’envie, voilà ce qui caractérise d’entrée de jeu assez bien la rondelle …

Travaillée à grand renfort d’emprunts à Nirvana, Jericho, Black Flag, Sepultura et autres Stooges, la musicalité de Nippercreep en appelle autant aux saturations et aux accordages approximatifs qu’à l’énergie communicative et à l’art de construire des riffs et c’est en choisissant un terrain de jeu nivelé sur mesure pour accueillir le tout que le quartet s’est mis à réfléchir à cet effort dans lequel l’engagement est tout relatif mais où l’humour s’efforce d’être toujours bien présent. On ne s’attachera forcément que très peu à des arguments tels que le mixage ou le mastering qui sont ici plus qu’anecdotiques pour au contraire se concentrer sur un contenu riche qui ne manque pas de bonnes ondes et qui se montre capable d’interpeller le chaland à grand renfort de titres bien envoyés comme « Faguebine », « La Menthation », « Hyper Noël » ou encore « Alias Dr House » qui nous emmènent inévitablement vers un « Drancy Sweet Drancy » absolument hurlant de vérité mais aussi vers « C’est fini », une cover du combo punk belge René Binamé qui rappellera forcément aux connaisseurs de bons souvenirs. Sans autre prétention que celle de se faire plaisir en jouant de la musique et d’en faire au passage profiter le public, Nippercreep suit son petit bonhomme de chemin sur la scène indé nationale et s’en sort somme toute plutôt bien …