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X OPUS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 21 mai 2011
 

The Epiphany
(Magna Carta – 2011) 
Durée 57’30 – 10 Titres

http://www.xopusband.com

Pour son premier effort, ce tout nouveau projet de metal symphonique initié par le guitariste et multi instrumentiste James Williams n’a pas hésité à mettre les petits plats dans les grands puisque ce ne sont pas moins de deux chanteurs qui s’escriment sur les huit titres chantés de la rondelle, Brian Dixon et David Crocker s’attachant à faire de leur mieux tandis que le maître de cérémonie assure la totalité des instrumentations à la ville, criant haut et fort à qui le demande qu’il sera rejoint à la scène par Matt Bowers aux ivoires, Jesse Gallegos à la basse et Corbett Tucker aux drums tandis que c’est Brian Dixon qui y assurera les parties vocales. Rejeton turbulent et un brin mégalo d’un artiste qui ne manque ni d’inspiration ni de talent, X Opus défriche de nouveaux terrains de jeu sur lesquels le guitariste américain n’a plus qu’à laisser s’intercaler des influences qui vont du classique jusqu’au heavy pour que la sauce prenne en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

Deux années de travail et pas mal de titres passés à la trappe auront été nécessaires pour que « The Epiphany » parvienne à voir le jour et c’est en mettant à l’intérieur tout un tas de sentiments et d’expériences personnelles que James Williams est parvenu à en faire une œuvre qui lui ressemble énormément et qui en même temps parvient à s’ouvrir en grand pour se prêter au regard du public, formant une sorte de trait d’union entre Jean Sebastien Bach et Jimi Hendrix avec pour faire office de fil rouge un musicien virtuose et des chanteurs qui n’hésitent pas à monter dans les aigus à la manière d’un Rob Halford ou d’un Ronnie James Dio. Parvenu après nombre d’efforts et de doutes à proposer un album aux énormes pouvoirs addictifs, X Opus conjugue avec un réel génie des bases néo-classiques et symphoniques pour en arriver finalement à une petite heure remplie de bonnes choses comme « Terrified », « On Top Of The World » ou encore « I Will Fly » et à une œuvre très complète où les guitares hurlantes croisent à l’occasion le piano classique … De quoi donner des frissons même aux plus blasés !