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Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 19 mai 2011
Let the child go wild
(Autoproduction – 2011)
Durée 52’50 – 12 Titres
http://www.myspace.com/thewildchildmusic
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 Très fortement influencé par la scène rock des seventies, The Wild Child est un trio formé en 2010 qui a fait le pari de mélanger dans un même creuset bouillonnant de sensualité des structures venues de divers genres tels que bien évidemment le rock, le blues et le prog tout en y ajoutant des teintes psychédéliques et des accents empruntés aux musiques celtes, folk et même indiennes … Pour Mitch Bassoul à la basse et au chant et pour les deux transfuges de Royal Bubble Orchestra, Alex Dhée à la guitare et Olivier Porrini à la batterie, l’essentiel était avant tout de parvenir à sortir des sentier trop bien balisés pour réussir au bout du compte à nous servir sur un plateau d’argent une volée de bois vert réunissant pas moins de onze compositions mais aussi une reprise plutôt aboutie. Avec « Let The Child Go Wild », les trois complices posent de fort belle manière les bases d’un succès bien plus que probable !
Aussi à l’aise sur les aspects les plus rock de sa musique que sur les plus atmosphériques, The Wild Child s’efforce de débroussailler le terrain le plus vaste possible pour mieux démontrer au public l’éventail de ses possibilités et c’est en s’appuyant sur une section rythmique convaincante que l’artificier en chef n’a plus qu’à laisser ses doigts travailler dans une harmonie parfaite sur le manche de sa Les Paul pour lui donner tout le loisir de nous offrir des sons d’une infinie délicatesse ou même pour à l’occasion la faire pleurer … Avec des titres qui s’attachent à être lucides et à parler du quotidien de l’individu lambda, The Wild Child s’affiche comme un combo d’une sincérité et d’une spontanéité attachantes et c’est en s’en allant flirter avec des morceaux que l’on attribuerait presque par moments à U2, à Pink Floyd ou encore à Johnny Cash que le trio glisse tout naturellement vers une cover du « Don’t Let It Bring You Down » de Neil Young qu’il nous présente au beau milieu de pièces épatantes comme « Electric Sitar », « Wings Of Fire », « Get You Down » ou encore « Crazy Horse Saloon » et son intro de percussions du plus bel effet. Des riffs bien pensés, des mélodies fouillées et des arrangements soignés, voilà un album qui a tout ce qu’il faut où il faut pour se faire remarquer … Let the sun shine in !
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