Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

DESTIJL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 18 mai 2011
 

The White Stripes
(Hydrophonics – 2011) 
Durée 52’57 – 11 Titres 

http://www.destijl.info
http://www.myspace.com/destijlonline
 
Ils avaient mis fin l’an dernier à pas moins de dix années d’absence en proposant à leurs fans un maxi de seulement quatre titres qui s’annonçait des plus prometteur pour l’avenir, les Français de DeStijl reviennent cette fois avec un véritable album pour la fin du mois de mai et c’est en forme d’hommage aux White Stripes récemment disparus qui avaient eux même appelé leur deuxième opus « DeStijl » que cette nouvelle tartine au packaging noir adopte elle-même le nom du regretté combo de Detroit … Après tout, pourquoi essayer de faire simple quand on peut faire compliqué ? Quoi qu’il en soit, rayon musique, c’est en évoluant encore et toujours dans un astucieux mélange de pop, de trip hop et d’electro rock que DeStijl tente cette fois un hold up en règle et c’est après en avoir entièrement composé les mélodies sur son ordinateur que P. DeStijl a fait travailler les musiciens l’un après l’autre sans que ceux ci ne se rencontrent ne serait-ce qu’une fois durant l’enregistrement … Et pourtant, le résultat tient la route !

C’est un album pour le moins original que nous propose DeStijl puisque non content d’avoir réussi à mettre en boite onze pièces très intelligemment inscrites dans un climat très particulier et installées à mi-chemin entre Joy Division et Depeche Mode, cette toute nouvelle création se voit désormais déclinée avec en prime deux versions alternatives dont une des deux au choix sera téléchargeable gratuitement en échange de l’achat de l’album original. L’occasion pour les amateurs de sons fouillés de se régaler une première fois de titres capables de procurer des sensations inattendues comme « Burning Blood », « Serial Immortality » ou encore « Sweet Thing » mais aussi d’en découvrir ensuite des relectures en version dancefloor electro groove ou encore en version acoustique avec à la clef des guitares mais aussi divers arrangements de cordes. Enfin réunis, les membres de DeStijl ont désormais commencé à travailler tous ensemble en vue de la participation à quelques messes estivales mais aussi avec en point de mire une véritable tournée d’automne qui finira de convaincre ceux qui ne l’étaient pas encore tout à fait de tout le potentiel artistique des ces « White Stripes » toutes de noir emballées … Proposer une musique atypique ne suffit plus, il faut en prime aujourd’hui être capable de monter les choses en épingle pour qu’elles fonctionnent et ça, DeStijl l’a bien compris. Le succès est à coup sur au bout du chemin !