samedi, 14 mai 2011
Behind the memory tree
(Not A Pub – 2011)
Durée 42’19 – 10 Titres
http://www.myspace.com/subcitystories
http://www.myspace.com/notapub
 On les avait croisés dans la platine lors de la sortie de leur split album avec Pegazio, c’est désormais avec un premier album bien à eux et rien qu’à eux que les trois membres de Subcity Stories déboulent sur le jeune label tarbais Not A Pub pour porter vers le public une musique délibérément tournée vers l’indie avec à l’intérieur de très forts relents post-hardcore et de grosses influences venues de la scène des nineties. Adeptes assidus des concerts, Steve à la guitare et au chant, Jan à la basse et Julien à la batterie n’en ont pas moins fait l’effort de s’appliquer en studio pour accoucher de cette première rondelle enregistrée dans des conditions live, histoire de bien laisser transparaître une image plutôt fidèle de ce que le trio est à la scène, un pur concentré d’énergie à inscrire dans la descendance naturelle de modèles comme At The Drive In, Estate ou encore Fugazi.
Du riff direct et efficace, de la puissance toujours bien contrôlée et un travail soigné pour ce qui est des mélodies, Subcity Stories a trouvé une recette efficace et s’y tient à la lettre, proposant avec « Behind The Memory Tree » une dizaine de titres capables de nous faire découvrir toute l’étendue artistique sur laquelle le groupe est capable d’évoluer. Si l’on n’évite pas quelques petites erreurs de jeunesse, au moins le trio a t’il eu le courage de les assumer et de proposer des titres un peu trop tarabiscotés du genre de « (Begins) Like A Crash », un morceau qui, même s’il ne manque pas d’intérêt, donne un peu l’air de tourner autour du pot avant de daigner y entrer. Solide au niveau des rythmiques, Subcity Stories ne l’est pas moins pour ce qui est des voix et des guitares et c’est un ensemble pour le moins homogène que le groupe nous présente avec des temps forts comme « Thirteen », « Boogeyman », « Imaginary Complex » ou « Verbal Essence » et avec une pièce épique en deux actes qui emmène définitivement le tout vers le haut. Livré dans un fort sympathique digipack, ce premier album des Pyrénéens se montre plus que prometteur pour l’avenir d’un groupe qui a les arguments pour convaincre. Une belle découverte !
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