Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

THE HOLY CURSE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 11 mai 2011
 

Take it as it comes
(Turborock Records – MVS – 2011)
Durée 24’16 – 6 Titres

http://www.myspace.com/theholycurse

Contre toute attente, c’est cette fois à la maison que The Holy Curse a choisi d’enregistrer son nouvel album et après avoir façonné son prédécesseur entre Sydney et Detroit il y a déjà deux ans, cette cinquième tartine de nos rockers nationaux a vu le jour juste à côté de Paris, au Studio Microbe … Entre « Feed The Dogs » et « Take It As It Comes », Mad Eric au chant, Sonic Polo aux guitares, El Vinz à la basse et Goolax aux drums n’auront pas perdu leur temps puisque chacun y aura été de ses projets personnels durant une année tout entière, histoire sans doute de se ressourcer pleinement et d’être en mesure de proposer un nouvel enregistrement toujours aussi influencé par des racines rock nord américaines parmi les plus sauvages mais qui cette fois réussit à trouver une voie plus personnelle et plus spontanée, une sorte de french touch qui faisait jusqu’alors défaut au groupe.

Faire du neuf avec de l’ancien en s’appuyant sur des racines où les accents punk et stoner se télescopent, il fallait avoir non seulement l’idée de le faire mais il fallait en prime être capable d’y parvenir de si belle manière, d’autant que The Holy Curse est allé droit à l’essentiel pour accoucher d’une rondelle de la taille d’une souris avec à peine plus de vingt minutes de musique, mais une souris qui aurait bouffé du lion et qui serait capable de tout bousculer sur son passage à grand renfort de titres disposés comme à la belle époque en une face A et une face B. En six morceaux construits sur des saturations bien maîtrisées et sur des bases rythmiques à la fois solides et mélodieuses, le quartet parvient à imposer ses propres règles du jeu et à convaincre jusqu’au plus réfractaire avec des hymnes qui forcent le respect tant ils se présentent comme de véritables bastions imprenables du rock, des pièces redoutables d’efficacité comme « Died Ugly », « Man With The Heavy Hand » ou encore « O Father » capables de jouer avec le même talent et la même inspiration sur les nuances et sur les détails pour asseoir leur capital séduction de manière ferme et définitive. Avec une nouvelle livraison de cette qualité, nul doute que The Holy Curse n’aura aucun mal à fédérer le public sur une tournée qui comme toujours devrait emmener ces globe-trotters un peu partout sur la planète rock !