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LENNY LAFARGUE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 09 mai 2011
 

Je ne pense qu’à ça
(V.Music – Wagram – 2011)
Durée 43’45 – 10 Titres

http://www.myspace.com/lennylafargue

C’est un des trop peu nombreux artistes à avoir fait le pari de chanter leur blues dans notre langue et cela ne l’empêche en rien de jouir aujourd’hui d’une stature internationale puisque c’est en partageant nombre de scènes françaises et européennes avec des grands noms comme Luther Allison, John Hammond, Louisiana Red ou encore Lazy Lester que Lenny Lafargue s’est fait non seulement un nom mais aussi une réputation qui désormais le précède. Venu du Sud Ouest, le chanteur et guitariste aura été l’un des piliers du fameux Cricketer jusqu’à sa fermeture et c’est aujourd’hui son sixième album qu’il nous présente, un ouvrage mis en en boite au studio Le Chantier dans les Hautes Pyrénées en compagnie d’Aurélien Gody à la basse, Julien Bigey à la batterie et Pascal Rosiak à l’accordéon. Toujours autant teinté du feeling naturel de l’artiste et de son chant simple mais sincère, « Je ne pense qu’à ça » laisse comme toujours le bon temps rouler …

Une guitare qui n’en fait jamais trop mais qui trouve à chaque fois le ton le plus juste pour faire sonner les douze mesures, des textes simples mais directs, une grosse dose de plaisir et au moins autant d’envie, un gros trait de talent pour allonger la sauce, il ne faut parfois pas aller chercher midi à quatorze heures pour parvenir à proposer un bon album de blues, un de ceux qui vous attrapent par les tripes et qui vous invitent instantanément à taper du pied tant ils sont empreints du naturel qui fait les plus belles œuvres. Avec ses titres lents et profonds mais aussi avec d’autres plus rythmés, Lenny Lafargue nous fait passer à grand renfort de ses guitares inspirées par « Le Boogaloo » mais aussi par les accents cajun et réussit à nous convaincre à chaque instant en nous délivrant une mixture délicieusement enivrante où les « Quidam Rock », « Combien de temps », « Les flammes de l’enfer » et autres « King Of The Bayou » finissent à chaque fois par nous emmener lentement mais sûrement vers un « Blues du dimanche » tout en acoustique et délicieusement saupoudré d’harmonica. Riche, dense et varié, avec autant de bonnes choses à l’intérieur de l’ouvrage, il y a fort à parier que le public lui aussi finisse par ne plus penser qu’à ça !