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ASAF AVIDAN & THE MOJOS à LA CIGALE (75) pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 04 mai 2011
 

ASAF AVIDAN & THE MOJOS
LA CIGALE – PARIS (75)
Le 5 avril 2011

http://www.myspace.com/findlovenow
http://www.myspace.com/labestiole

Retrouvez toutes les photos de Bruno Migliano sur http://www.myspace.com/nonodublues

Remerciements : Asaf Avidan, Michal Bashiri, Alice Cazeneuve, GDP, La Cigale, La Bestiole

C'est toujours une agréable surprise de retrouver Asaf Avidan et son groupe. De retour en France, Asaf Avidan a fait salle pleine à la Cigale. Ce type avec son blues folk et sa voix atypique nous a encore fait chavirer. En un clin d'œil, il a mis la salle au creux de sa main. On aurait pu s'attendre à une entrée en rock star, le groupe qui entame un titre et lui qui arrive tel un Rocky, et bien non, c'est à lui seul avec sa guitare acoustique de lancer les festivités.

Comme je le disais, sa voix est particulière, elle est le complément d'objet direct de sa musique, un blues rock plein d'énergie et teinté parfois d'un folk romantique. C'est aussi un type modeste, se mettant au service des autres, de ses musiciens. Tout le groupe est homogène, même la présence du violoncelle amène une couleur particulière sur certains titres.

La structure du set est remarquablement bien montée, variant les temps forts, rock'n'roll, avec les passages mélodieux, ne laissant aucun temps mort, il ne nous laisse jamais reprendre notre souffle lui non plus. C'est vraiment un artiste qui se bonifie avec le temps, comme le bon vin. En quelques temps il a conquis le cœur des Français, surtout celui des Françaises d’ailleurs à en juger les premiers rangs de La Cigale. Bref, si vous croisez son chemin, faites une halte et allez écouter et voir ce garçon, il en vaut vraiment la peine. Je vous le recommande !

Et juste quelques mots sur la première partie. Si de l'autre côté de l'océan il y avait un couple nommé les Rayures Blanches, ici nous avons La Bestiole. Pas tout à fait le même genre quoique … Ces deux là non pas à rougir ! Lui à la guitare et elle debout derrière ses fûts, comme Slim Jim Phantom, et ça déménage dur. Delphine Labey, accompagnée par la guitare aux sons saturés d'Olivier Azzano, pousse sa voix suave, sensuelle et teigneuse sur des textes bruts de réalité non loin de ceux qu'aurait pu écrire un Gainsbourg. Un couple fort sympa avec une performance bien remplie …

Bruno Migliano – avril 2011