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CHARLOTTE RECORDS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 03 mai 2011
 

TWIN TWISTERS
Twin Twisters
(Charlotte Records – 2011)
Durée 15’41 – 4 Titres

LES CRANEURS
Comme la nuit hait le jour / Le soir des élections
(Charlotte Records – 2011)
Durée 4’47 – 2 Titres

http://www.twin-twisters.com
http://www.myspace.com/twintwisters
http://www.myspace.com/lescraneursdunord
http://www.myspace.com/charlotterecords

Adeptes d’un blues rock aux accents garage, les Twin Twisters sont originaires du Nord de la France et font figure d’activistes dans toute la région non seulement par la teneur de la musique qu’ils proposent mais aussi et surtout pour leur engagement répété pour tout ce qui concerne la production et l’accompagnement de divers groupes … C’est ainsi sur le label associatif Charlotte Records qu’ils proposent aujourd’hui leur premier effort éponyme au moment même où leurs protégés, Les Craneurs, s’affichent à leurs côtés avec un premier single. L’occasion idéale de découvrir de concert ces deux formations dont le destin semble intimement lié, ne serait-ce que sur le papier. 

Difficile de ne pas succomber à la folle énergie garage que ces deux groupes affichent avec une certaine fierté et en même temps avec beaucoup de détachement, le jeu étant à chaque instant privilégié sur l’enjeu et les musiciens s’attachant à travailler sur les ambiances plus que sur la technique pure, n’oubliant quand même jamais de fignoler les détails en mettant un peu de poids sur les saturations et un peu de grain au niveau des arrangements. Dépouillée et énergique, la musique des Twin Twisters ne se fixe pas de limite et va allègrement lorgner du côté de groupes comme les Stooges ou même AC/DC, le versant punk se laissant à la demande rattraper par un pendant boogie qui ne manque pas d’arguments pour séduire. Rien que de très bonnes choses en quelque sorte … 

Tout aussi énergiques mais en bien plus décadents, les quatre Craneurs nous emmènent pour leur part vers des compositions qui empruntent autant au déliro punk des Wampas qu’au rock vintage de Chuck Berry et à force de deux de leurs titres rôdés à la scène depuis maintenant belle lurette, ces bad boys laissent éclater leur habile mélange dans lequel les aspects festifs et déjantés se mélangent avec d’autres plus engagés et lucides pour donner naissance à une rondelle hautement dévastatrice à laquelle on s’attache en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Avec ces deux groupes qui ont su trouver une voie un peu hors des sentiers trop bien battus du rock, Charlotte Records parvient à s’imposer comme un des labels indés appelés à devenir incontournables auprès des vrais amateurs de rock qui décoiffe. Le reste du catalogue est de la même veine, une visite s’impose histoire de s’en rendre compte !