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ZEM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 02 mai 2011
 

Freedom machine
(PA Production – MVS – 2011) 
Durée 52’53 – 12 Titres

http://www.zem-music.com
http://www.myspace.com/zemsound

Il s’est fait connaître fin 2004 avec un premier album à la fois très personnel et particulièrement sombre, « Heavy Duty Burdens », et c’est en revenant trois ans plus tard avec un livre autobiographique, « Dream Or Die », que Michael Zemour alias ZeM a insisté sur les diverses facettes de sa personnalité, démontrant par l’exemple que son statut de trentenaire n’enlevait rien à l’intensité de ce qu’il avait pu vivre jusque là. Au moment de signer son retour côté musique, il fallait bien que cet artiste atypique nous fasse une surprise et c’est en conviant à ses côtés Boris Rosenfeld à la guitare, François Rosenfeld à la basse, Victor Suire aux claviers et Johan Barrer à la batterie qu’il s’est fendu d’un ouvrage tranchant à souhait, un album enregistré sur le fil du rasoir dont le mastering a été confié à un monstre sacré des Studios Abbey Road, Geoff Pesche, et dont l’artwork est revenu presque naturellement à Marie Meier qui vient de se fendre des illustrations de la bible du rock de Philippe Manœuvre …

C’est en faisant un travail tout particulier sur sa voix pour la rendre encore plus convaincante mais aussi et surtout plus urgente que ZeM a appréhendé ce nouvel album dont il a voulu que le son soit plus rock, plus brut, plus immédiat … Et force est de constater que le résultat est à la hauteur des espoirs de l’artiste, en grande partie en raison de titres droits comme des barres de fer avec leur nom franc et dépouillé de toute fioriture, des pièces dans le genre de « Watch Your Step », « Make Me Pay », « Can’t Stand » ou « Save Me » qui s’adressent au public de la plus directe et de la plus naturelle des manières, en le regardant droit dans les yeux, sans fausse modestie mais sans le moindre sentiment de supériorité non plus. On apprécie l’efficacité des mélodies et la diversité des registres visités, ZeM n’hésitant jamais à laisser traîner ses morceaux du côté d’influences qui nous ramènent vers le folk, la soul ou encore la pop, même si les racines premières de son style se veulent essentiellement rock et rien d’autre que rock ! Le chant séduit, surprend ou même parfois dérange mais au bout du compte, c’est une « Freedom Machine » construite sur mesure pour tout moissonner sur son passage que nous sert ZeM, un de ces albums qui prennent la musique sous leur aile pour l’emmener un peu plus loin, un peu plus haut … A découvrir dès le 23 mai !